Jean, Aimé Lautour-Boismaheu

1752 - 1846

Informations générales
  • Né le 21 avril 1752 à Argentan ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 19 juin 1846 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 28 juillet 1803 au 1er juillet 1808
Département
Orne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif en 1 an XI, né à Argentan (Généralité d'Alençon) le 21 avril 1752, mort à Paris (Seine) le 19 juin 1846, « fils de maître Jean-Jacques Lautour, substitut, et de Marie-Françoise Gramher », était substitut du procureur du roi au bailliage d'Argentan quand éclata la Révolution. Aux premiers bruits de guerre, en 1791, il partit comme volontaire, et fut nommé, le 12 mars 1792, sous-lieutenant au 3e bataillon d'infanterie légère (chasseurs corses), avec lequel il fit campagne en Piémont et en Savoie. Lieutenant le 14 janvier 1793, capitaine le 20 ventôse an II, il devint aide-de-camp de Masséna, qu'il suivit en Italie. Blessé de six coups de sabre à Lodi, il passa chef de bataillon le 4 prairial an IV, chef de brigade le 7 prairial an VII, et, maintenu avec ce grade a l'état-major général de l'armée d'Italie, fut enfermé à Alexandrie, avec le général Gardanne, après la défaite de Novi. Tous les deux défendirent héroïquement la place contre les efforts combinés de Bellegarde et de Souvarow. Quoique grièvement blessé, Lautour, quand il fallut enfin se rendre, tint à partager le sort des soldats prisonniers et fut envoyé en Hongrie. Remis en liberté à la paix de Lunéville, il fut élu par le Sénat conservateur, le 9 thermidor an XI, député de l'Aisne au Corps législatif, et nommé membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII. Depuis cette époque, il n'exerça plus de commandement actif; seulement, en 1809, il accompagna Masséna en Allemagne en qualité d'aide-de-camp. Admis à la retraite, comme adjudant-commandant, le 7 juillet 1811, il obtint la croix de Saint-Louis le 5 octobre 1814.