Charles, Pierre Lamer

1753 - 1812

Informations générales
  • Né le 20 février 1753 à Toulon ( - Généralité de Provence France)
  • Décédé le 22 novembre 1812 à Traversée de la Bérézina (Biélorussie- Empire russe)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 18 février 1807 au 1er juillet 1812
Département
Pyrénées-Orientales

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif en 1807, né à Toulon (Généralité de Provence) le 20 février 1753, mort au passage de la Bérésina (Russie) le 28 novembre 1812, fut nommé, le 28 octobre 1770, sous-lieutenant au régiment de Médoc (qui devint en 1791 le 70e de ligne), alla rejoindre le 2e bataillon à la Martinique, fit les guerres d'Amérique, revint en France en 1784, et fut promu lieutenant au corps le 24 avril de la même année, et capitaine le 24 avril 1785. Aide-de-camp du général Dagobert à l'armée des Alpes en 1790, il se signala à l'affaire du col de Sospello et à l'attaque du camp de Jalès, sous les ordres du général d'Albignac. Chef de brigade, puis général de brigade le 10 août 1793, chef d'état-major de l'armée des Pyrénées-Orientales général de division le 3 nivôse au II, il exerça le commandement provisoire de l'armée des Pyrénées-Orientales jusqu'à l'arri vée du général Dugommier. Admis au traitement de réforme le 11 fructidor an V, il fut réintégré le 6 floréal an VIII, commanda le dépôt de Nîmes jusqu'au 15 messidor an IX, devint inspecteur aux revues à la 12e division militaire le 17 nivôse an X, membre de la Légion d'honneur le 4 germinal an XII, puis fut chargé du service des revues en Vendée. Choisi par le Sénat conservateur comme député des Pyrénées-Orientales au Corps législatif, le 18 février 1807, il fut appelé, le 25 janvier 1812, au service des revues de la cavalerie de réserve de la grande armée, sous les ordres de Murat, fit la campagne de Russie et disparut au passage de la Bérézina.