Pierre, Arsène, Onésime Duguiot ou Duguyot
1823 - 1918
- Informations générales
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- Né le 28 septembre 1823 à Champignelles (Yonne - France)
- Décédé le 13 janvier 1918 à Champignelles (Yonne - France)
1823 - 1918
Député de 1886 à 1889, né à Champignelles (Yonne) le 29 septembre 1823, il exerçait dans son pays la profession de vétérinaire, lorsqu'il entra dans la vie politique en se présentant aux élections générales du 4 octobre 1885, comme candidat radical, dans l'Yonne: il obtint, sans être élu, 19,976 voix sur 86,690 votants.
M. Duguyot prit sa revanche le 18 avril 1886 : en remplacement de M. Bonnerot, décédé, il fut élu par 46,298 voix (70,462 votants, 110,983 inscrits), contre 22,455 voix à M. Jussot. Il siégea à la gauche radicale et vota avec elle.
Au début de la campagne organisée par le général Boulanger, M. Duguyot fut du nombre des députés qui se déclarèrent pour le général et acceptèrent la qualification de « boulangistes ». Mais il fut un des premiers à se détacher de ce groupe; il revint alors à la gauche radicale; en dernier lieu, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement, et a voté
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 28 septembre 1823 à Champignelles (Yonne), mort le 13 janvier 1918 à Champignelles
Député de l'Yonne de 1886 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 467.)
Pierre Duguiot se représenta, dans la première circonscription d'Auxerre, aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, mais fut submergé par la vague de fond qui balaya le boulangisme. En troisième position au premier tour de scrutin, il avait obtenu 2.251 suffrages contre plus de 5.000 à chacun de ses adversaires, sur 13.504 votants. Au second tour, les électeurs l'abandonnèrent à peu près totalement : il ne s'en trouva, sur 14.138, que 465 pour lui rester fidèles, alors que René Laffon était élu par 7.035 suffrages contre 6.563 à Denormandie.
Il abandonna alors la vie politique et reprit sa profession de vétérinaire à Champignelles, où il mourut à l'âge de 95 ans, le 13 janvier 1918.