François, Boceslas, Cazimir Duval de Curzay
1780 - 1842
- Informations générales
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- Né le 5 mars 1780 à Nantes ( - Généralité de Bretagne - France)
- Décédé le 1er septembre 1842 à Curzay-sur-Vonne (Vienne - France)
1780 - 1842
Député de 1820 à 1830, né à Nantes (Généralité de Bretagne, France), le 5 mars 1780, mort au château de Curzay (Vienne), le 1er septembre 1842, il entra dans la carrière administrative et fut d'abord auditeur au Conseil d'Etat.
Le gouvernement de la Restauration le nomma sous-préfet de Ploërmel, et ensuite préfet des Deux-Sèvres : il eut pour successeur dans ce poste M. Poyféré de Cère.
Le 13 novembre 1820, il fut élu par 157 voix sur 184 votants, député de la Vienne, au collège de département ; il vota à la Chambre avec le gouvernement, qu'il servit aussi pendant la législature, comme préfet des Côtes-du-Nord (9 janvier 1822) et préfet de la Vendée (26 juin).
Réélu député le 6 mars 1824, par 161 voix sur 188 votants, et le 24 novembre 1827, par 83 voix sur 146 votants et 200 inscrits, il siégea toujours à droite, et parla quelquefois sur des questions administratives. Le 20 janvier 1825, M. de Curzay fit un rapport assez plaisant sur la pétition d'un Français qui proposait une taxe sur les chiens de luxe, et un impôt de 15 francs sur les pigeonniers et colombiers.
Préfet de la Loire-Inférieure (2 septembre 1824), de la Vendée (22 septembre 1824),d'Ille-et-Vilaine (18 juillet 1827), et enfin de la Gironde (29 août 1829), il fut promu officier de la Légion d'honneur en 1826.
Il ne fut pas des 221.
Le 3 juillet 1830, le département de la Vienne l'avait réélu par 112 voix (141 votants, 261 inscrits.) Mais il refusa de reconnaître le gouvernement nouveau et adressa, le 14 août, au président de la Chambre, cette lettre de démission :
Poitiers, 14 août
« MONSIEUR LE PRÉSIDENT, « J'apprends, par les journaux, qu'un nouveau serment est demandé aux députés de la Chambre élective; je me hâte de vous informer, qu'après avoir, au prix de mon sang et au péril de ma vie, gardé fidèlement le serment que j'avais juré à Charles X, il m'est impossible d'en prêter un autre. »
« J'ai l'honneur d'être, etc.
« VICOMTE DE CURZAY. »
Il se retira alors dans son château de Curzay, où il mourut.