Auguste, Joseph Baude de la Vieuville
1760 - 1835
- Informations générales
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- Né le 11 septembre 1760 à Châteauneuf ( - Généralité de Bretagne nord France)
- Décédé le 26 avril 1835 à Châteauneuf (Ille-et-Vilaine - France)
1760 - 1835
Député de 1820 à 1827 et pair de France, né à Châteauneuf (Généralité de Bretagne nord) le 11 septembre 1760, mort à Châteauneuf (Ille-et-Vilaine) le 26 avril 1835, « fils de messire Etienne-Auguste Baude, chevalier seigneur de la Vieuville et de Saint-Pérès, marquis de Châteauneuf, colonel d'infanterie, ancien capitaine au régiment des gardes-françaises du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Françoise-Joséphine Butler », il était, en 1773, page de Louis XV.
Peu de temps après, il entra aux gardes-françaises; il était colonel en 1789. Il émigra en 1791, servit à l'armée des princes, organisa une compagnie de gentilshommes bretons dite compagnie de la Vieuville, resta quelque temps en Angleterre et rentra en France après le 18 fructidor.
Rallié au 18 brumaire, il devint président de canton en l'an VIII, et assista en cette qualité au couronnement de l'empereur Napoléon qui, sur ses instances, le choisit pour chambellan (décembre 1809); il était déjà conseiller général de la Meurthe. Nommé préfet de la Stura en décembre 1810, chevalier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), créé comte de l'empire le 12 février 1812, il passa, le 12 mars 1813, à la préfecture du Haut-Rhin et fut promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le 29 décembre suivant.
Après les Cent-Jours auxquels il ne prit aucune part, il fut nommé préfet de l'Allier le 14 juillet 1815, de la Somme (15 mai 1816), de la Charente-Inférieure (19 juillet 1820), mais refusa ce dernier poste pour briguer le mandat législatif.
Président du collège électoral de l'Ille-et-Vilaine, il fut successivement élu député du grand collège de ce département, le 13 novembre 1820, par 222 voix (286 votants 308 inscrits); le 16 mai 1822, par 209 voix (242 votants, 315 inscrits); le 6 mars 1824, par 205 voix (237 votants, 326 inscrits). Ami de M. de Corbière et de M. de Villèle, il siégea constamment parmi les royalistes intransigeants, et fut nommé pair de France le 5 novembre 1827. A la révolution de juillet, il fut exclu de la Chambre haute en vertu de l'article 68 de la nouvelle Charte.