André, Etienne, Juste, Pascal, Joseph, François Audebard de Férussac
1786 - 1836
- Informations générales
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- Né le 30 décembre 1786 à Lauzerte ( - Généralité de Montauban France)
- Décédé le 21 janvier 1836 à Paris (Seine - France)
1786 - 1836
Député de 1830 à 1831, né au Chartron, près de Lauzerte (Généralité de Montauban), le 30 décembre 1786, mort à Paris (Seine) le 21 janvier 1836, il était fils de Jean-Baptiste-Louis Audebard de Férussac (1745-1815), qui fut un naturaliste distingué ; il appartenait à une famille originaire de Férussac, près d'Agen.
Il suivit la carrière des armes, tout en s'occupant de recherches scientifiques, entra, à dix-sept ans, dans le corps des vélites qui s'organisait, vint à Paris, et y reçut, pour un Mémoire sur une question d'histoire naturelle, les encouragements de l'Académie des sciences. Obligé de partir pour l'armée, il fit plusieurs campagnes, fut envoyé comme sous-lieutenant dans le 103e régiment stationné en Silésie, quitta cette province pour se rendre en Espagne et prit part au siège de Saragosse, dont il écrivit la relation historique. Atteint à Moguer d'un coup de feu qui lui traversa la poitrine, il dut quitter son régiment où il venait de passer capitaine; mais, à peine convalescent, il reprit du service, comme aide-de-camp du général Darricau, qui commandait à Séville; puis il donna sa démission.
De retour en France, le baron de Férussac fut nommé (1812) sous-préfet d'Oloron. Mais il fut destitué de ses fonctions de sous-préfet en septembre 1814 pour avoir abandonné son poste lors de l'entrée de l'armée anglo-espagnole.
Le duc d'Angoulême le dédommagea, en 1814, de la perte de cet emploi par le grade de chef de bataillon; en cette qualité, il appartint à l'état-major de la garde nationale de Paris.
Pendant les Cent-Jours, il accepta la sous-préfecture de Bazas le 27 mars 1815, puis celle de Compiègne, le 10 mai suivant; mais, au second retour de Louis XVIII, il fut révoqué le 17 juillet de la même année.
Rentré en grâce auprès du gouvernement, il reprit ses fonctions militaires, fut promu chef d'état-major de la deuxième division, et se vit chargé des dispositions préliminaires pour mettre en activité l'Ecole d'application d'état-major, où il entra comme professeur de géographie et de statistique. Il quitta cette chaire en 1819, fut alors attaché au dépôt de la guerre, puis nommé chef de bureau de la statistique étrangère. En 1823, il fonda le Bulletin universel des sciences et de l'industrie.
Après avoir tenté sans succès de se faire élire député, le 23 juin 1830, dans le 2e arrondissement de Tarn-et-Garonne (Moissac), où il obtint 196 voix contre 211 à l'élu, M. de Beauquesne, député sortant, il réussit, l'élection de celui-ci ayant été annulée, à le remplacer (21 octobre 1830) comme député de Moissac. Elu par 225 voix (328 votants, 506 inscrits), contre 99 à M. Conquerré de Montbrun, le baron de Férussac, rallié au gouvernement nouveau, le soutint de ses votes jusqu'à la fin de la session.
Il mourut en 1836, laissant un très grand nombre de mémoires, d'articles et de dissertations sur des questions d'histoire naturelle. Son principal titre est sa coopération à l'Histoire des mollusques, qui avait coûté trente ans de recherches à son père, et qu'il a eu le mérite de compléter et de terminer.
Chevalier de la Légion d'honneur le 17 janvier 1815, il fut promu au grade d'officier en avril 1831.
Date de mise à jour: octobre 2013