Charles Vincent-Molinière

1777 - 1859

Informations générales
  • Né le 3 novembre 1777 à Sainte-Néomaye ( - Généralité de Poitiers France)
  • Décédé le 26 décembre 1859 à Poitiers (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 11 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Deux-Sèvres

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, né à Sainte-Néomaye (Poitiers) le 3 novembre 1777, mort à Poitiers (Vienne) le 26 décembre 1859, « fils de René-Charles Vincent, et de Marie-Anne Carsin », il fut élevé par son parent Jard-Panvilliers (Voy. ce nom), s'engagea comme volontaire, en 1796, dans les compagnies franches des Deux-Sèvres, suivit, trois ans après, les cours de législation de l'Ecole centrale de Niort, et entra dans la magistrature, en 1807, comme juge suppléant au tribunal de Niort.

Juge auditeur à la cour de Poitiers l'année suivante, avocat-général à la même cour lors de la réorganisation des cours et tribunaux (1811), premier avocat général (1813), il fut élu, le 11 mai 1815, représentant du grand collège des Deux-Sèvres à la Chambre dite des Cent-Jours, par 52 voix sur 102 votants.

Après la courte session de cette assemblée, il reprit son siège à la cour, fut dénoncé comme « libéral » en 1822, à la suite d'un discours de rentrée sur « l'amour de la patrie », et, défendu par son supérieur hiérarchique, évita la destitution. Président de chambre à Poitiers (1827), il fut un des trois membres de cette cour chargés d'aller porter à Charles X les félicitations de la cour à l'occasion de la prise d'Alger (juillet 1830). A son arrivée à Paris, la délégation trouva le trône renversé, Charles X en fuite, et, pour ne pas avoir fait un voyage inutile, porta ses félicitations à Louis-Philippe.

Le gouvernement présidentiel du prince L. Napoléon appela aux fonctions de premier président (1849) M. Vincent-Molinière, qui prit sa retraite deux ans après, avec le titre de président honoraire, et la croix d'officier de la Légion d'honneur (il était chevalier de l'ordre depuis 1821); il mourut à 82 ans.