Jules, François Chamvoux

1878 - 1934

Informations générales
  • Né le 4 septembre 1878 à Minorville (Meurthe-et-Moselle - France)
  • Décédé le 14 décembre 1934 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 14 décembre 1934
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 septembre 1878 à Minorville (Meurthe-et-Moselle), mort le 14 décembre 1934, à Paris.

Député de Meurthe-et-Moselle de 1932 à 1934.

Jules Chamvoux fit ses études secondaires aux collèges de Toul et de Pont-à-Mousson. Il entra ensuite à l'Ecole vétérinaire d'Alfort, d'où il sortit diplômé ; il installa son cabinet dans son village lorrain dont il devait devenir maire.

Mobilisé dès le mois d'août 1914, il fit la guerre dans un régiment d'artillerie de campagne, puis, s'établit médecin-vétérinaire à Toul.

Conseiller municipal et conseiller général en 1925, puis adjoint au maire de Toul, il se présenta aux élections générales législatives des 1er et des 8 mai 1932 dans la circonscription de Toul, et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 5.919 voix contre 5.574 à M. Dauphin, sur 11.783 votants.

Inscrit au groupe de la gauche radicale, il siégea à la Commission de l'armée, à celle de l'hygiène, à celle de l'enseignement et des baux-arts, puis à la Commission d'enquête chargée de rechercher les causes et les origines des événements du 6 février 1934 et jours suivants, ainsi que toutes les responsabilités encourues. Auteur d'un rapport au nom de cette dernière Commission sur la nature des blessures des chevaux de la Garde républicaine de Paris, au cours de cette journée d'émeute, il n'intervint pas à la tribune, n'ayant pu donner sa mesure. On le trouva en effet mort, asphyxié par une fuite de gaz, dans son appartement parisien, le 14 décembre 1934. Il n'avait que 56 ans.

Le Président Fernand Bouisson fit part de cette disparition inattendue à ses collègues, à l'ouverture de la deuxième séance du 15 décembre. Après avoir retracé la carrière du défunt, il salua sa mémoire en ces termes : « C'est pour mieux exercer son action de député, qu'il devait refuser, il y a quelques mois, la mairie de Toul, à laquelle il avait été appelé. La parfaite modestie de sa vie, ses habitudes simples, les tristes circonstances de sa mort, devaient hélas 1 nous les révéler. »