Antonin, Pierre, Joseph Chanoz

1863 - 1923

Informations générales
  • Né le 31 mars 1863 à Morestel (Isère - France)
  • Décédé le 11 décembre 1923 à Morestel (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 25 février 1900 au 31 mai 1902
Département
Isère
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Isère
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Isère
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Isère
Groupe
Républicains radicaux-socialistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 mars 1863 à Morestel (Isère), mort le 11 décembre 1923 à Morestel.

Député de l'Isère de 1900 à 1914 Propriétaire à Morestel dont il devint maire, conseiller général de l'Isère depuis 1894, Pierre Chanoz fut député de la deuxième circonscription de La Tour du Pin durant quatorze années consécutives.

Il fut élu pour la première fois le 25 février 1900, à une élection partielle destinée à pourvoir au remplacement de M. Amédée Bovier-Lapierre décédé le 25 décembre 1899, par 7.923 voix contre 2.952 au général Voisin, sur 12.750 votants, au premier tour de scrutin.

Il retrouva son siège aux élections générales du 27 avril 1902, par 10.755 voix contre 3.597 à M. Durand, sur 14.579 votants, à celles du 6 mai 1906 par 9.662 voix contre 1.157 à M. Michallet, sur 12.513 votants, enfin à celles du 24 avril 1910 par 6.250 voix contre 3.021 à M. Rochet, sur 11.638 votants, toujours au premier tour de scrutin.

Inscrit au groupe de la gauche radicale socialiste, il appartint à diverses commissions, notamment à celle relative au monopole des inhumations, à celle des postes et télégraphes et à celle des économies (1902-1906), et à celle des postes et télégraphes de 1906 à 1914.

Son rôle fut assez effacé : il déposa en 1902 et en 1910 deux propositions de loi tendant à accorder des secours aux victimes de calamités atmosphériques dans sa circonscription et en 1910 deux rapports sur la validation d'opérations électorales. Il n'aborda jamais la tribune.

Il subit un échec aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, au deuxième tour de scrutin, où il n'obtint que 5.499 voix contre 6.126 à M. Jean-Baptiste Giray qui lui succéda, sur 12.039 votants.

Il regagna sa ville natale où il reprit son exploitation, et y mourut le 11 décembre 1923, à 60 ans.