Antoine Gillet-Barba

1766 - 1859

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1766 à Vitry-le-François ( - Généalité de Châlons en Champagne France)
  • Décédé le 28 janvier 1859 à Vitry-le-François (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Marne
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Marne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, député de 1824 à 1827, né à Vitry-le-François (Généralité de Châlons-en-Champagne) le 25 décembre 1766, mort à Vitry-le-François (Marne) le 28 janvier 1859, il étudia le droit et entra dans la magistrature.

Il remplissait les fonctions de procureur-impérial, à Vitry-le-François, lorsqu'il fut élu (13 mai 1815) représentant à la Chambre des Cent-Jours par cet arrondissement, avec 39 voix (77 votants) contre 15 voix au colonel Sausset. Ses votes durant cette courte législature, et l'attitude qu'il prit lors de la seconde Restauration, lui valurent d'être confirmé dans ses fonctions de magistrat le 9 avril 1816. M. Gillet-Barba fut le candidat des royalistes extrêmes dans le 2e arrondissement de la Marne : d'abord aux élections du 1er octobre 1821, où il échoua avec 105 voix, contre 185 à M. Royer-Collard, élu, puis à celles du 25 février 1824, où il l'emporta sur le même concurrent avec 170 voix contre 98 (271 votants, 302 inscrits). Il siégea alors à droite, et prêta son concours au ministère Villèle.

« Ce député de la Marne ne nous est connu, dit un biographe, que par un calembour dont il fut le héros. Quoique silencieux, il avait paru deux fois à la tribune dans la même séance pour appuyer deux propositions ministérielles. A sa seconde apparition, quelqu'un ayant fait observer qu'il s'agissait d'un objet entièrement opposé à celui qu'on venait de discuter, parut douter qu'il parlât dans le même sens. Alors un mauvais plaisant, car il s'en trouve partout, même à la Chambre, s'empressa de répondre « qu'il s'agissait d'une autre paire de manches, mais que c'était toujours le même Gillet ».

M. Gillet-Barba ne fut pas réélu le 17 novembre 1827 : il ne réunit que 99 voix contre 116 à M. Royer-Collard, qui le remplaça à son tour. Il se retira à Vitry-le-François et ne s'occupa plus de politique.