Antoine, Philippe, Joseph Demoor
1764 -
- Informations générales
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- Né le 4 avril 1764 à Anvers (Belgique)
- Décédé à une date inconnue
1764 -
Député au Conseil des Cinq-cents, né à Anvers (Belgique), le 4 avril 1764, mort à une date inconnue, il était avocat à Anvers au moment de la Révolution.
Lors de la réunion de la Belgique à la France, il devint président de l'administration centrale du département des Deux-Nèthes, puis juge à la cour criminelle de ce département.
Le 25 germinal an VI, il fut élu député des Deux-Nèthes au Conseil des Cinq-cents. Il y présenta une motion au sujet des fonctionnaires publics (9 messidor an VI), fit adopter le projet de création d'un muséum des arts dans une des ci-devant églises de Gand, (28 thermidor); combattit l'impôt sur le tabac, et demanda, en place, l'augmentation de certains impôts existants (17 fructidor); déposa une motion sur les troubles de la ci-devant Belgique (13 brumaire); appuya le projet de confisquer les biens des déportés en fuite : « C'est moi, dit-il qui ai provoqué la discussion du projet de Poullain-Grandpré, et je déclare m'en honorer, parce que je crois ce projet juste, nécessaire, indispensable. Il y a plus, en le votant, je suis certain de servir mieux les intérêts des scélérats dont il s'agit que le membre qui vient de plaider leur cause. Le projet adoucit en effet les mesures prises contre eux. Il en est beaucoup, et notamment dans le département de la Dyle, qu'on a mis sur la liste des émigrés, de manière que, si on les saisit, au lieu d'être déportés ils subiront la peine due aux émigrés. J'insiste pour le projet. » (séance du 14 brumaire au VII). Le 18 brumaire, il demanda une disposition contre les prêtres déportés ou déportables; le 2 vendémiaire an VIII, il réclama l'envoi d'un message au Directoire « pour qu'il avise au moyen de faire participer les départements réunis à la défense de la patrie, par la conscription militaire. » L'envoi du message fut voté.
Il fut du nombre des députés exclus du Conseil des Cinq-cents le lendemain du coup d'Etat de brumaire. Son hostilité contre Napoléon s'adoucit par la suite. Le 10 mai 1810, l'Empereur le nomma chevalier de la Légion d'honneur, et, le 30 avril 1811, substitut pour le service des cours d'assises et spéciales et pour celui du parquet de Bruxelles.