Antoine Dussumier de Fonbrune
1769 - 1835
- Informations générales
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- Né le 9 septembre 1769 à Bergerac ( - Généralité de Bordeaux - France)
- Décédé le 15 mars 1835 à Bordeaux (Gironde - France)
1769 - 1835
Député de 1815 à 1827, né à Bergerac (Généralité de Bordeaux, France) le 9 septembre 1769, mort à Bordeaux (Gironde) le 15 mars 1835, d'une famille de commerçants, il appartenait à la religion réformée.
Il suivit d'abord l'état militaire, servit dans le régiment de Royal-cravate-cavalerie, en qualité d'officier, suivit les princes en émigration et fit avec eux la campagne de 1792. Lorsque le régiment de Berchiny-hussards eut quitté la France pour passer à l'ennemi, Dussumier entra dans ce corps, que l'Autriche prit à sa solde. Après l'établissement de l'Empire, il profita de l'autorisation accordée aux émigrés de rentrer en France et se livra à des opérations commerciales.
A la Restauration, il se fit remarquer par son enthousiasme, et fit partie, en 1815, du gouvernement royal provisoire institué à Bordeaux. Le 12 mars de la même année, le duc d'Angoulême le décora de la croix de Saint-Louis et de la Légion d'honneur; mais les scrupules de sa conscience l'empêchèrent, comme calviniste, d'accepter la première, qu'il ne consentit à porter que lorsqu'une ordonnance du roi eut permis aux protestants de la recevoir sous le nom de Mérite militaire.
Elu, le 22 août 1815, par 78 voix sur 130 votants, député de la Gironde, au grand collège, il appartint à la majorité de la Chambre introuvable, et obtint sa réélection, le 4 octobre 1816, par 118 voix (195 votants et 262 inscrits). Il siégea au côté droit, et, dans cette session comme dans les suivantes, donna son suffrage à toutes les lois répressives et restrictives de la liberté. Le 4e arrondissement de la Gironde (Libourne), par 167 voix sur 297 votants et 358 inscrits, contre 97 voix à M. A. Jay, le renvoya à la Chambre des députés, le 4 novembre 1820. Il fut encore réélu, le 25 février 1824, par 208 voix sur 326 votants et 371 inscrits, contre 64 voix au général Lamarque et 52 à M. Balguerie-Stuttemberg.
Jusqu'à la session de 1820, Dussumier-Fonbrune parut plusieurs fois à la tribune, et intervint surtout, avec une compétence reconnue, dans les discussions financières. A dater de cette époque, dit une biographie, « son silence est venu affliger ses amis et rassurer ses adversaires. » Dussumier-Fonbrune avait reçu du gouvernement une place de receveur général des finances.