Pierre, Marc, Antoine, Bruno de Fabry

1777 - 1824

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1777 à Brignoles ( - Généralité de Provence France)
  • Décédé le 5 juin 1824 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Var
Groupe
Minorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 1er octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Var
Groupe
Royalistes constitutionnels

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, et de 1821 à 1824, né à Brignoles (Généralité de Provence) le 19 octobre 1777, « de noble Antoine chevalier de St Louis et dame Marie Thérèse Audier » mort à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 5 juin 1824, il était baron de l'Empire du 2 mai 1811, et, depuis plusieurs années, conseiller à la cour royale d'Aix, lorsqu'il fut élu, le 22 août 1815, par 95 voix sur 114 votants, député du Var, au collège de département.

Il vota constamment avec la minorité de la Chambre introuvable, et prit la parole, le 7 février 1816, en comité secret, contre les conclusions du rapport de M. Roux-Laborie sur une proposition de M. de Blangy, relative aux biens du clergé. « On veut, dit-il, assurer l'existence du clergé avant celle du monarque. Mais je cherche le chef de cette milice sacrée, à laquelle on veut assigner le premier rang dans l'Etat, et je le trouve hors de France. » Il ajouta qu'on ne pouvait donner plus de richesses au clergé sans opprimer le peuple déjà surchargé d'impôts, et termina en disant que le clergé devait rester sous la dépendance des souverains, « car le souverain est l'image de la divinité sur la terre. Le clergé sera ainsi placé dans la plus heureuse position, puisqu'elle assure l'impuissance de faire le mal, et qu'elle laisse tous les moyens de faire le bien. » MM. Benoist et Roux-Laborie, au nom de la majorité, répondirent au baron Fabry.

Le 29 février 1816, Fabry fut promu président à la cour d'Aix, mais il ne put être réélu député, l'âge de l'éligibilité ayant été porté à 40 ans.

Plus tard, le 1er octobre 1821, il fut renvoyé à la chambre par le 1er arrondissement du Var (Brignoles), avec 90 voix sur 127 votants et 233 inscrits. Il vota jusqu'en 1824 avec les royalistes constitutionnels. Chevalier de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: mars 2015