François, Isidore de Ricard

1779 - 1849

Informations générales
  • Né le 23 mai 1779 à Aimargues ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 26 mai 1849 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Gard
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Gard
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Gard
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 19 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Gard
Groupe
Opposition

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1822 à 1831, pair de France, né à Aimargues (Généralité de Montpellier) le 23 mai 1779, mort à Paris (Seine) le 26 mai 1849, « fils de messire Louis-Etienne de Ricard, lieutenant principal au sénéchal et siège principal de Nîmes, et de dame Catherine-Julie Ginhoux de Saint-Vincent », il entra dans la magistrature sous la Restauration; il était avocat général à la cour de Montpellier quand il fut élu, le 13 novembre 1822, député du 1er arrondissement électoral du Gard (Nîmes), par 288 voix (507 votants, 563 inscrits), contre 198 à M. Pataille.

Réélu, dans le même collège, le 25 février 1824, par 263 voix (474 votants, 532 inscrits), contre 185 à M. Daniel Murjas, et, dans le grand collège du même département, le 24 novembre 1827, par 142 voix (235 votants, 272 inscrits), puis le 19 juillet 1830, par 147 voix (280 votants, 994 inscrits), M. de Ricard, d'abord ministériel et partisan de M. de Villèle, passa peu à peu à l'opposition; il vota contre la loi sur la presse, combattit (avril 1824) le projet de conversion des rentes, désapprouva comme illégale l'institution des juges-auditeurs, et signa l'Adresse des 221.

Chevalier de la Légion d'honneur (du 22 octobre 1814), il fut nommé conseiller à la cour de Cassation le 28 décembre 1828, adhéra, en 1830, au gouvernement de Louis-Philippe, et devint pair de France le 11 septembre 1835. Il ne se fit pas remarquer à la Chambre haute, et prit sa retraite de magistrat, avec le titre de conseiller honoraire, le 19 décembre 1847. Il avait été promu au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur le 30 avril 1841.

Date de mise à jour: octobre 2014