Louis, François, René de Courtarvel

1759 - 1841

Informations générales
  • Né le 19 décembre 1759 à Souday ( - Généralité d'Orléans - France)
  • Décédé le 27 juin 1841 à Baillou (Loir-et-Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 17 mars 1821 au 31 juillet 1821
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1827, pair de France, né à Souday (Généralité d'Orléans, France), le 19 décembre 1759, mort à Baillou (Loir-et-Cher), le 27 juin 1841, il appartint d'abord aux armées du roi. Il émigra avec les princes, et commanda en Portugal un corps d'émigrés français. A son retour en France (1814), les Bourbons le firent lieutenant-général.

Nommé conseiller général de Loir-et-Cher, il devint le 17 mars 1821, député du même département, avec 89 voix sur 136 votants et 209 inscrits, contre M. Delaplace, procureur à la cour royale d'Orléans, 41 voix. Il remplaçait M. Pardessus, qui avait opté pour les Bouches-du-Rhône. Il siégea à droite et vota avec les royalistes les plus décidés.

Réélu le 10 octobre 1821, par 122 voix (137 votants, 215 inscrits) et le 6 mars 1824, par 131 voix (132 votants, 186 inscrits), il fut, en mai 1824, rapporteur de la loi sur le recrutement, et fit, dans un long discours, une vive critique des lois existantes sur la matière. Le 6 mai 1825, la Chambre ordonna l'impression de son opinion sur les pensions des militaires : traçant le tableau des sacrifices qu'ils ne cessent de faire, il concluait que rien n'est à meilleur marché en France que la vie d'un homme: « Conservons ce point d'honneur, messieurs, ajoutait-il, si nous voulons que notre pays soit bien défendu. »

M. de Courtarvel fut appelé à la Chambre des pairs par l'ordonnance du 5 novembre 1827. Il y soutint de ses votes la royauté de Charles X, et quitta le Luxembourg après 1830. Le 11 juin 1832, il fut admis à la retraite comme lieutenant-général.