Louis, Antoine Dussol

1776 - 1857

Informations générales
  • Né le 15 septembre 1776 à Sarrazac ( - Généralité de Montauban - France)
  • Décédé le 9 novembre 1857 à Sarrazac (Lot - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 8 mars 1821 au 24 décembre 1823
Département
Lot
Groupe
Gauche constitutionnelle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Lot
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Lot
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Lot
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1831, né à Sarrazac (Généralité de Montauban, France) le 15 septembre 1776 « fils naturel et légitime à Monsieur Antoine Dussol, sieur du Clos et seigneur de Cartassac, ancien gendarme de la garde du Roi, et à dame Margueritte Verninac, son épouse » , mort au Granger, commune de Sarrazac (Lot) le 9 novembre 1857, il était riche propriétaire à Sarrazac et maire de cette commune, lorsqu'il fut élu député, le 8 mars 1821, par le 4e arrondissement du Lot (Gourdon), en remplacement de M. Barrairon, décédé, avec 85 voix sur 141 votants, et 207 inscrits, contre 54 voix à M. d'Aymare. Il prit place à la gauche constitutionnelle et vota en faveur des libertés octroyées par la Charte.

Réélu, le 25 février 1824, par 104 voix sur 146 votants et 178 inscrits, contre 41 voix à M. d'Aymare, il vit encore son mandat renouvelé deux fois, le 17 novembre 1827, par 114 voix sur 121 votants et 153 inscrits, et le 23 juin 1830, par 72 voix sur 134 votants et 151 inscrits, contre 62 voix à M. Calmon.

Dans les dernières législatures, il inclina vers la droite; il prit la parole, le 4 février 1825, à l'occasion de pétitions relatives à l'indemnité des émigrés. Il dit notamment que « l'annonce de l'indemnité mettrait toutes les cupidités en mouvement, et que si l'on voulait écouter tout le monde, il n'y aurait plus personne en France qui ne prétendît avoir émigré, pour avoir part à l'indemnité. » Il fit ensuite, par anticipation, l'éloge de la loi, sans se montrer en aucune façon effrayé par la demande d'un milliard, qu'il parut trouver très raisonnable.

Il ne fut pas réélu aux élections de juillet 1831. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur, le 22 août 1824.

Date de mise à jour: mai 2015