Pélage, Adélaïde de Lorimier

1784 - 1835

Informations générales
  • Né le 5 octobre 1784 à Carentan ( - Généralité de Caen - France)
  • Décédé le 20 février 1835 à Caen (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 11 décembre 1826 au 5 novembre 1827
Département
Manche
Groupe
Centre
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Manche
Groupe
Centre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Manche
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1826 à 1831, né à Carentan (Généralité de Caen, France) le 5 octobre 1784, mort à Caen (Calvados) le 20 février 1835, il appartenait à l'armée comme chef d'escadron d'artillerie de la garde royale.

Chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, il se présenta, le 11 décembre 1826, dans le 1er arrondissement de la Manche (Saint-Lô), pour remplacer M. Yver, décédé, et fut élu député de ce collège par 178 voix (256 votants, 346 inscrits), contre 73 à M. de Bellefond. M. de Lorimier siégea au centre et vota silencieusement pour le ministère. Il n'obtint pas, le 17 novembre 1827, sa réélection à Saint-Lô, n'ayant réuni que 118 voix, contre 176 à l'élu, M. Enouf; mais il fut élu, huit jours plus tard, au collège de département, par 130 voix (259 votants, 357 inscrits). Il soutint de ses votes, jusqu'au bout, le gouvernement de Charles X, et ne fut pas des 221.

Après avoir échoué de nouveau à Saint-Lô, le 23 juin 1830, avec 118 voix contre 210 au député sortant, M. de Lorimier fut réélu, le 3 juillet, par le grand collège, avec 179 voix (339 votants, 392 inscrits). Il siégea jusqu'en 1831, fut admis à la retraite, comme officier d'artillerie, le 14 mars 1833, et fit encore, le 21 juin 1834, une tentative infructueuse comme candidat dans l'arrondissement de Saint-Lô : il n'eut que 32 voix contre 136 à l'élu, M. Enouf, et 62 à M. Vieillard.