François Leclerc de Beaulieu
1769 - 1828
- Informations générales
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- Né le 10 juin 1769 à Laval ( - Généralité de Tours France)
- Décédé le 10 novembre 1828 à Laval (Mayenne - France)
1769 - 1828
Député de 1820 à 1828, né à Laval (Généralité de Tours) le 10 juin 1769, mort à Laval (Mayenne) le10 novembre 1828, propriétaire, maire de Beaulieu (Mayenne), et conseiller général de la Mayenne, il fut élu, le 13 novembre 1820, député du collège de département de la Mayenne par 172 voix (276 votants, 303 inscrits).
Il prit une part active aux discussions de la Chambre, et se fit remarquer par sa modération relative, tout en restant attaché aux principes monarchiques et religieux. Le 12 avril 1821, à propos de la loi sur la presse, il s'étonna qu'on y eût omis le nom de Dieu; le 5 juin suivant, il demanda que la loi du 19 janvier 1816 fût enfin mise en vigueur, particulièrement en ce qui concernait les monuments expiatoires à élever à la mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette ; le 2 avril 1823, il réclama une réduction des gros traitements et proposa même de n'en accorder aucun aux titulaires des fonctions qui pouvaient être gratuitement remplies; le 8 avril, il demanda que le clergé fût convenablement doté, en remplacement des pertes qu'il avait subies ; il fut aussi de ceux qui appuyèrent la proposition de M. de la Bourdonnaye tendant à expulser Manuel de la Chambre, et la proposition Jankovics sur la réélection des députés nommés pendant la législature à des fonctions publiques.
Un biographe favorable disait alors de lui « qu'il n'a peut-être point une étendue de lumières égale à sa probité ».
Réélu député, le 6 mars 1824, par 164 voix (194 votants, 228 inscrits), il parla et vota contre le projet de loi relatif à la conversion des rentes, et, au mois d'avril 1825, vota contre la loi sur le sacrilège. Lors de la discussion du budget de l'exercice 1826, il proposa la suppression du garde des sceaux, ministre de la justice, puisqu'il existait un chancelier, avec lequel il faisait évidemment double emploi; le 11 mai, il blâma la destitution de M. Fréteau de Peny, avocat-général à la cour de Cassation, qui n'avait pas cru devoir condamner l'Aristarque, journal satirico-politique.
De nouveau réélu, le 24 novembre 1827, par 157 voix (192 votants, 233 inscrits), il parut peu à la Chambre et mourut moins d'un an après.