Charles, Edouard de Montozon
1788 - 1856
- Informations générales
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- Né le 28 mai 1788 à Périgueux ( - Généralité de Bordeaux France)
- Décédé le 7 décembre 1856 à Lallaing (Nord - France)
1788 - 1856
Député de 1830 à 1845 et pair de France, né à Périgueux (Généralité de Bordeaux) le 28 mai 1788, mort au château de Lallaing (Nord) le 7 décembre 1856, « fils de haut et puissant seigneur messire Jean-Front de Montozon, chevalier, seigneur du Change, Guillomias, Lacoutiffié et autres lieux, capitaine au régiment des chasseurs Duffare, et de haute et puissante dame Marie de Chanal de Montozon », il entra dans l'administration sous le premier Empire, devint chef de division dans les préfectures de la Roër et du Pô, auditeur au conseil d'Etat le 14 janvier 1811, et successivement sous-préfet de Turin le 8 avril 1813, et la même année de Villeto, en 1814 de Péronne, puis de Sarrebourg et enfin de Saint-Quentin (29 septembre 1815).
Maire de Lallaing et conseiller général du Nord, partisan de la monarchie constitutionnelle, il fut successivement élu député du 7e arrondissement électoral du Nord (Douai), le 23 juin 1830, par 126 voix (224 votants, 235 inscrits), contre 97 voix à M. Durand d'Elecourt, député sortant ; de la même ville, devenu le 4e collège du Nord, le 5 juillet 1831, par 212 voix (267 votants, 340 inscrits), contre 43 voix à M. Dumoulin; le 21 juin 1834, par 177 voix (329 votants, 365 inscrits) contre 148 à M. Corne; le 4 novembre 1837, par 266 voix (371 votants, 433 inscrits); le 2 mars 1839, par 198 voix (383 votants); le 9 juillet 1842, par 201 voix (375 votants).
Il siégea constamment parmi les ministériels, appuya successivement tous les cabinets qui se succédèrent, approuva la politique de Laffitte, de Casimir Perier, de Guizot, de Thiers, de Molé, vota pour les lois de septembre et de disjonction, de déportation, d'apanage, pour les fonds secrets, la dotation du duc de Nemours, le recensement et l'indemnité Pritchard, et contre les fortifications de Paris, les incompatibilités et l'adjonction des capacités. Il s'occupa surtout des intérêts de son département, fit rectifier le tracé de la ligne ferrée du Nord et demanda la restauration des canaux et des levées de la Scarpe.
Nommé pair de France le 14 août 1845, et remplacé à la Chambre, le 27 septembre de la même année, par M. Choque, il rentra dans la vie privée à la révolution de 1848. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 8 juillet 1841.
Date de mise à jour: septembre 2013