Joseph, Marie Pavy

1766 - 1839

Informations générales
  • Né le 17 octobre 1766 à Lyon ( - Généralité de Lyon France)
  • Décédé le 27 janvier 1839 à Lyon (Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 1er mai 1822
Département
Rhône
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 16 mai 1822 au 24 décembre 1823
Département
Rhône
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Rhône
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, né à Lyon (Généralité de Lyon) le 17 octobre 1766, mort à Lyon (Rhône) le 27 janvier 1839, fabricant de soieries, président du tribunal de commerce de Lyon et chevalier de la Légion d'honneur, il se présenta à la députation, le 25 mars 1819, dans le grand collège du Rhône, où il échoua avec 528 voix contre 746 à l'élu, M. de Corcelles, et 138 au baron Rambaud.

Il fut plus heureux dans le même collège, le 13 novembre 1820, et fut élu député par 216 voix (417 votants, 457 inscrits). Membre de la majorité royaliste, il fut réélu, le 16 mai 1822, par 295 voix (463 votants, 532 inscrits), et le 6 mars 1824, par 261 voix (474 votants, 533 inscrits). Il soutint (avril 1824) le projet Villèle sur la conversion des rentes, approuva la loi du milliard des émigrés et, le 21 mars 1825, fit un discours en faveur de la réduction des rentes.

Non réélu en 1827, il revint à Lyon, et fut salué par les cris : «A bas Peyronnet! à bas Pavy! » Il écrivit à M. de Villèle pour lui conseiller de faire une fournée de 200 pairs pris dans les conseillers généraux, et de rétablir la censure « provisoire pour l'obtenir définitive. Il faut, ajoutait-il, redonner la vie et le mouvement au roi, qui est mort dans l'opinion publique. » Il ne revint plus d'ailleurs aux affaires.