Augustin, Louis Lemercier
1787 - 1864
- Informations générales
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- Né le 22 février 1787 à Saintes ( - Généralité de La Rochelle - France)
- Décédé le 4 mai 1864 à Paris (Seine - France)
1787 - 1864
Député de 1827 à 1842, pair de France, sénateur du second Empire, né à Saintes (Généralité de La Rochelle, France) le 22 février 1787, mort à Paris (Seine) le 4 mai 1864, fils de Louis Nicolas Lemercier qui fut député en 1789 et de dame Marie Pannetier, il entra à l'Ecole militaire de Fontainebleau, servit dans les pages de Napoléon Ier et fut nommé lieutenant au 9e chasseurs à cheval.
Capitaine au 8e hussards après Iéna, puis chef d'escadron commandant une compagnie des chasseurs à cheval de la garde impériale, il fit les campagnes de 1809 sur le Danube, de 1812 en Russie, de 1813 en Saxe, de 1814 en France et fut licencié après Waterloo. Pendant quelques années, il se tint éloigné de la vie publique.
Elu, le 17 novembre 1827, député du 3e arrondissement électoral de l'Orne, par 82 voix (144 votants, 177 inscrits), contre 49 au marquis de Frotté, il siégea dans l'opposition, et fut réélu, le 23 juin 1830, par 86 voix (151 votants, 164 inscrits), contre 65 à M. Druet-Desvaux. Il signa l'adresse des 221, et, partisan de la monarchie de juillet, fut successivement réélu député dans le même collège, le 5 juillet 1831, par 158 voix (214 votants, 315 inscrits), contre 52 au général Rémond; le 21 juin 1834, par 148 voix (228 votants, 348 inscrits), contre 77 à M. Plet; le 4 novembre 1837, par 155 voix (288 votants, 430 inscrits); le 2 mars 1839, par 219 voix (375 votants).
Appartenant au parti de la cour, il soutint constamment la politique ministérielle et vota pour la dotation du duc de Nemours, contre l'adjonction des capacités et contre les incompatibilités. Il échoua aux élections du 9 juillet 1842, avec 212 voix, contre 217 à l'élu, M. Aylies.
Le roi le nomma pair de France, le 9 juillet 1845; il était colonel de la 10e légion de la garde nationale de Paris, depuis 1830 et conseiller général de l'Orne.
Après la révolution de 1848 qui l'avait rendu à la vie privée, il se rallia à la politique du prince Louis-napoléon qui le fit entrer dans la Commission consultative créée après le coup d'Etat de décembre, et le nomma membre du Sénat, le 26 janvier 1852. Commandeur de la Légion d'honneur et médaillé de Sainte-Hélène, il se mêla peu aux débats de la haute assemblée et se contenta d'y soutenir de ses votes le gouvernement impérial.
Date de mise à jour: octobre 2015