Fidèle, Henry, François, Marie Le Sergeant de Baïenghem

1786 - 1842

Informations générales
  • Né le 13 décembre 1786 à Saint-Omer ( - Généralité de Lille - France)
  • Décédé le 3 mars 1842 à Saint-Omer (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Pas-de-Calais

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1834, et pair de France, né à Saint-Omer (Généralité de Lille, France) le 13 décembre 1786, mort à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 3 mars 1842, « fils de M. Célestin Fidèle Le Sergeant, écuyer seigneur de Baïenghem et autres lieux, capitaine de cavalerie à la suite des chevau-légers de la garde du roi, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, gouverneur de Saint Amand, et de noble dame Henriette-Catherine-Florence-Josèphe de Levigne, dame de la Dœuille et autres lieux, son épouse », il était le neveu de Le Sergeant d'Isbergues (V. ce nom) qui fut député en 1789.

Admis en 1803 à l'Ecole spéciale militaire de Fontainebleau, il fut ensuite officier au 18e régiment d'infanterie légère, capitaine adjudant-major de la garde nationale puis il devint membre du conseil municipal, membre du conseil d'arrondissement, du conseil général qu'il présida, et maire de Saint-Omer (1817).

Elu, le 17 novembre 1827, député du 4e arrondissement du Pas-de-Calais (Aire) par 166 voix sur 308 votants et 376 inscrits, contre 85 à M. Malet de Coupigny, il se montra partisan de la monarchie constitutionnelle, vota pour la liberté de la presse, appuya les motions du côté gauche, combattit le ministère Polignac, et donna, le 1er juillet 1830, sa démission de maire.

Deux jours après, le 3 juillet, il fut réélu député au collège de département, par 190 voix (369 votants, 425 inscrits). Pleinement rallié au gouvernement de Louis-Philippe, il appartint dès lors à la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le 5 juillet 1831, dans le collège de Saint-Omer, par 151 voix (235 votants, 276 inscrits), contre 79 au baron Olivier, et prit plusieurs fois la parole à la Chambre dans l'intérêt de son arrondissement.

Louis-Philippe l'avait appelé depuis peu à la Chambre des pairs (par une ordonnance du 25 décembre 1841), lorsqu'il mourut à Saint-Omer, le 3 mars 1842. Chevalier de la Légion d'honneur du 1er mai 1821.

Date de mise à jour: août 2013