Jean-Marie, Edouard Le Sergeant de Monnecove

1798 - 1876

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1798 à Londres (Royaume-uni)
  • Décédé le 12 mai 1876 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1842 et pair de France, né à Londres (Angleterre) le 25 décembre 1798, mort à Paris le 12 mai 1876, « fils de Antoine alexis joseph Le Sergent de Monnecove, ancien capitaine commandant au 21e régiment de cavalerie, demeurant en cette ville de Saint-Omer, et de dame Marie alexandrine constance Debrandt. son épouse », il fut admis, en 1816, comme surnuméraire, aux gardes du corps de Monsieur, frère du roi, compagnie de Puységur, et, en 1817, fut nommé définitivement audit emploi.

Sous-lieutenant aux chasseurs de la Corrèze (septembre 1819, aux chasseurs des Vosges (septembre 1822), aux chasseurs de la garde royale, il donna sa démission en 1826, et se retira à Saint-Omer.

Après la révolution de Juillet, M. Le Sergeant de Monnecove aborda la carrière politique.

Elu, le 21 juin 1834, député du 7e collège du Pas-de-Calais, par 188 voix (268 votants, 405 inscrits), contre 76 à M. Quenson, il prit place dans la majorité conservatrice et vota constamment avec elle, ayant obtenu sa réélection, le 4 novembre 1837, par 200 voix (281 votants, 499 inscrits), et, le 2 mars 1839, par 211 voix (390 votants).

Aux élections du 9 juillet 1842, il ne réunit que 239 voix contre 273 à l'élu, M. Dekeisère ; mais le gouvernement le dédommagea de cet échec par la décoration de la Légion d'honneur (31 juillet 1842), et, plus tard (19 mai 1845) par la pairie.

Rentré dans la vie privée en 1848, il s'occupa de finance et d'industrie et fut un des fondateurs des compagnies d'éclairage et de chauffage par le gaz de la ville de Paris.