Laurent, André, Antoine Garcias

1779 - 1859

Informations générales
  • Né le 4 novembre 1779 à Saint-Laurent-de-Cerdans ( - Généralité de Perpignan France)
  • Décédé le 14 septembre 1859 à Perpignan (Pyrénées-Orientales - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Pyrénées-Orientales
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1848, né à Saint-Laurent-de-Cerdans (Généralité de Perpignan) le 4 novembre 1779, mort à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 14 septembre 1859, il s'établit comme banquier en Espagne, où il fit fortune, puis revint en France au début de la campagne d'Espagne.

Riche propriétaire à St-André (Pyrénées-Orientales), il fut élu député le 23 juin 1830, par le collège de ce département, avec 213 voix sur 402 votants et 445 inscrits. Arrivé à Paris le 25 juillet suivant, il fit partie des réunions Casimir-Périer, Audry de Puyravault, Laffitte, et eut même « l'honneur, dit un de ses biographes, d'offrir son bras à l'illustre Laffitte qui s'était foulé le pied en passant sur une barricade ».

Nommé chevalier de la Légion d'honneur après les journées de juillet, il fut élu député, le 5 juillet 1831, par le 2e collège électoral des Pyrénées-Orientales (Céret), sans concurrent, avec 85 voix sur 88 votants et 151 inscrits. Réélu, le 21 juin 1834, par 94 voix sur 131 votants et 164 inscrits, le 6 novembre 1837 par 138 voix sur 165 votants et 204 inscrits, le 2 mars 1839 par 125 voix sur 159 votants et 206 inscrits, le 9 juillet 1842 par 153 voix, sur 154 votants et 216 inscrits, enfin, le 1er août 1846, par 125 voix sur 218 votants et 251 inscrits, contre M. François Arago qui n'obtint que 90 voix, il fut toujours un ministériel docile. Cependant il s'abstint lors du vote sur les députés fonctionnaires et vota contre l'indemnité Pritchard.

Les services qu'il rendit aux libéraux espagnols émigrés en France lui valurent, de la part de la reine Christine, la croix de commandeur de l'ordre de Charles III. Il a, par ailleurs, été promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le 16 août 1838.

Date de mise à jour: août 2013