Casimir, Marie, Marcellin, Pierre, Célestin Chardel

1777 - 1847

Informations générales
  • Né le 21 mai 1777 à Rennes ( - Généralité de Bretagne - France)
  • Décédé le 9 février 1847 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 21 avril 1828 au 16 mai 1830
Département
Seine
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 12 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Seine
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 août 1833 au 25 mai 1834
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1828 à 1831 puis de 1833 à 1834, né à Rennes (Généralité de Bretagne, France), le 21 mai 1777 « fils légitime de noble Maître Hervé Célestin Chardel avocat au parlement de Paris, Directeur du Bureau de la Commission intermédiaire et de Dame Perinne Deroche », mort à Paris (Seine), le 9 février 1847, il fit son droit et entra dans la magistrature.

Juge-suppléant au tribunal civil de la Seine en 1806, juge titulaire en 1809, il fut un des premiers à signer en 1814 la déclaration suivante: « Le tribunal de première instance exprime au Sénat et au gouvernement provisoire sa profonde reconnaissance pour le décret qui prononce la déchéance de Napoléon Buonaparte (sic). Il forme le vœu le plus ardent pour que le sceptre de Louis XVI soit replacé dans les mains de Louis XVIII, son légitime successeur. »

Toutefois, lorsque Napoléon revint de l'île d'Elbe, M. Chardel lui prêta de nouveau serment. Sous la Restauration, il conserva encore ses fonctions judiciaires. Ayant manifesté, dans les dernières années du règne de Charles X, des tendances « constitutionnelles » et libérales, il fut choisi le 21 avril 1828, par les électeurs du 6e arrondissement de Paris pour les représenter à la Chambre des députés: élu par 370 voix (688 votants, 802 inscrits), il vota plusieurs fois avec l'opposition, et s'éleva à la tribune contre l'institution des juges-auditeurs, par cette raison qu'elle créait des magistrats amovibles, et plaçait ainsi la justice dans les mains du pouvoir.

Réélu député le 12 juillet 1830, par 558 voix (616 votants, 870 inscrits), M. Chardel prit part aux journées de juillet et présida un comité insurrectionnel. La commission municipale le nomma directeur général des postes; mais à l'avènement du ministère Guizot, il échangea ces fonctions contre celles de conseiller à la Cour de cassation (27 août). Cette promotion l'obligea à demander à ses électeurs le renouvellement de son mandat; il l'obtint le 21 octobre mais ne fut pas réélu au renouvellement général de 1831. Il rentra, d'ailleurs, à la Chambre, le 10 août 1833, en remplacement de M. de Rambuteau, nommé préfet de la Seine, le 1er collège électoral de Saône-et-Loire (Mâcon), l'ayant élu par 134 voix (252 votants, 333 inscrits.) Il vota, jusqu'à la fin de la législature pour le gouvernement.

Date de mise à jour: juillet 2013