Louis, Henri Breton

1776 - 1855

Informations générales
  • Né le 24 février 1776 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 11 mai 1855 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 26 mars 1817
Département
Seine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 1er mai 1822
Département
Seine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Seine
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1816 à 1822, et de 1824 à 1827, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 24 février 1776, mort à Paris (Seine), le 11 mai 1855, il était notaire à Paris, membre du conseil général de Paris, du conseil des hospices, de la commission de surveillance de la caisse d'amortissement et notaire du roi, quand il fut élu, le 4 octobre 1816, député de la Seine, au collège de département, et réélu dans le même collège, le 20 septembre 1817, par 3 944 voix sur 7 378 votants et 9 677 inscrits.

Il siégea dans la majorité de droite, s'opposa à l'achèvement du canal de l'Ourcq et vota les lois contre la liberté individuelle et contre la liberté de la presse.
Réélu à la Chambre septennale, le 6 mars 1824, par 1 267 voix sur 2 300 votants, il continua de soutenir, le plus souvent, la politique ministérielle.

Il prit la parole, en 1826, à propos de la pétition d'un curé de village qui demandait la conciliation des lois civiles et des lois canoniques au sujet du mariage, et dénonça les empiétements du clergé, « dont le but est d'opérer dans les formes de notre état civil un renversement complet, et de transporter au pouvoir ecclésiastique une attribution que nos lois mettent avec raison dans le domaine de l'administration. Il est douloureux de le dire, mais nous devons au roi toute la vérité; une inquiétude que je crois trop fondée circule dans toutes les classes de la société ; déjà frappé dans ses intérêts matériels par les mesures financières, chacun est blessé bien plus encore par des prétentions qui attaquent ses plus intimes affections, etc. »
Breton ne fit pas partie d'autres législatures.