Georges, Jean, Albert Chaulet

1858 - 1925

Informations générales
  • Né le 28 juin 1858 à Agen (Lot - France)
  • Décédé le 24 février 1925 à Soustons (Landes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 11 octobre 1908 au 31 mai 1910
Département
Landes
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Landes
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Landes
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 28 juin 1858 à Agen (Lot-et-Garonne), mort le 24 février 1925 à Soustons (Landes).

Député des Landes de 1908 à 1919.

Etabli négociant à Dax, dans les Landes, où il jouissait d'une grande notoriété, Georges Chaulet se présenta à l'élection partielle du 11 octobre 1908, au siège laissé vacant par le décès de M. Théodore Denis, survenu le 28 juin précédent. Il fut élu député de la 1re circonscription de Dax au deuxième tour de scrutin, par 7.117 voix contre 1.127 à M. Labeyrie, sur 9.693 votants.

Inscrit au groupe de la gauche radicale, il fut membre de diverses commissions spéciales, et se fit entendre à la tribune au cours de la discussion : du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1909 pour réclamer des primes à la culture du tabac (1908) ; de la loi de finances du même exercice au sujet du permis de chasse (1908) ; du projet et des propositions de loi concernant l'impôt sur le revenu (1909) ; des propositions de loi tendant à modifier le tarif général des douanes (1909) ; du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1910, au sujet de la destruction des animaux nuisibles (1909) ; du budget des conventions et de la loi de finances du même exercice pour critiquer le permis de chasse à 50 centimes et pour parler de la ligne de chemin de fer de Dax à Puyoô (1910).

Réélu aux élections générales du 24 avril 1910, au premier tour de scrutin, par 8.336 voix contre 1.013 à M. Fauthoux, 590 à M. Dusséqué et 532 à M. Labeyrie, sur 12.150 votants, il fut membre de la Commission du commerce et de l'industrie, et de la Commission des douanes. Il déposa une proposition de loi tendant à établir en France, par la mutualité, le crédit commercial, industriel et ouvrier (1911) et fut chargé de rapporter la proposition de loi tendant à réprimer l'usurpation de la qualité de « Français », par des individus, des sociétés ou des produits étrangers (1913). Il participa à la discussion : du budget du commerce et de l'industrie de l'exercice 1911, de celui de l'agriculture, de celui des chemins de fer de l'Etat et de la loi de finances du même exercice (1910 et 1911) ; du budget du commerce et de l'industrie, de celui de l'instruction publique et de celui des conventions et garanties d'intérêt de l'exercice 1912 (1911) ; du projet de loi portant approbation d'une convention avec la Banque de France (1911) ; du budget des travaux publics de l'exercice 1913 (1912) ; et du projet de loi tendant à l'organisation du crédit au petit et moyen commerce, à la petite et moyenne industrie et aux associations ouvrières de production (1914).

Il retrouva son siège aux élections générales du 26 avril 1914, au premier tour de scrutin, par 7.098 voix contre 6.010 à M. Defos du Rau et 437 à M. Labeyrie, sur 13.872 votants. Membre de la Commission des douanes, de celle du commerce et de l'industrie et de la Commission de contrôle des questions et projets se rattachant au ravitaillement et aux réquisitions, il reprit son rapport présenté sous la précédente législature, sur la proposition de loi tendant à réprimer l'usurpation de la qualification de « Français » par des individus, des sociétés ou des produits étrangers (1915). Il se fit entendre au cours des débats sur : la proposition de résolution concernant le battage des grains (1915), la proposition de loi concernant l'attribution d'une prime de trois francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), les interpellations relatives à la marine marchande (1916), celles concernant le ravitaillement du pays (1917 et 1918), le budget de l'agriculture de l'exercice 1918 (1918), l'interpellation sur le consortium des métaux (1919), les interpellations relatives à la vie chère (1919), celles relatives à l'application de la loi des pensions (1919), le projet de loi portant ouverture de crédits en faveur des petits commerçants, artisans démobilisés (1919).

Il ne se représenta pas aux élections générales du 16 novembre 1919, se désintéressa dès lors de la politique, et mourut à Soustons (Landes), le 24 février 1925, âgé de 67 ans.