Charles de Biancour

1762 - 1837

Informations générales
  • Né le 11 juillet 1762 à Tranquebar (Compagnie danoise des Indes orientales)
  • Décédé le 31 mai 1837 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 15 mars 1821 au 31 juillet 1821
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 1er octobre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1827, né à Tranquebar (Compagnie danoise des Indes orientales), le 11 juillet 1762, mort à Paris (Seine), le 31 mai 1837, il débuta dans la vie publique en 1815, comme maire de la commune de Montfort-l'Amaury, chargé par le gouvernement de la Restauration de pourvoir à la subsistance des troupes étrangères qui y étaient cantonnées.

Président du collège électoral, membre du conseil d'arrondissement de Rambouillet, il fut élu député, le 15 mars 1821, par les royalistes du 3e arrondissement électoral de Seine-et-Oise, en remplacement du baron de Jumilhac, décédé, et successivement renommé dans la même circonscription les 1er octobre 1821 et 25 février 1824.

Il siégea à la droite de la Chambre, parmi les amis de M. de Villèle, et appuya notamment le système proposé par ce ministre, d'un remboursement de la dette publique et d'une diminution des intérêts, ainsi que la loi d'indemnité et la loi du sacrilège. Il se fit, d'ailleurs, personnellement, assez peu remarquer au Parlement. « On a de ce député à peu près inconnu », écrivait un biographe de la Chambre septennale, « un rapport prononcé le 7 avril 1825, sur la demande faite par son département de s'imposer extraordinairement. C'est la seule pièce d'éloquence produite par M. de Biancour. On assure que sa taciturnité cède à l'influence du vin de Champagne des dîners ministériels, et que là seulement il se fait remarquer par des saillies pleines de grâce. »
Officier de la Légion d'honneur en 1823, M. de Biancour ne se représenta pas aux élections de 1827, et se contenta de faire partie, jusqu'à la révolution de Juillet, du conseil d'arrondissement de Rambouillet.