Charles, Pascal Joffrion

1770 - 1849

Informations générales
  • Né le 15 avril 1770 à La Châtaigneraie ( - Généralité de Poitiers - France)
  • Décédé le 23 novembre 1849 à Fontenay-le-Comte (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Vendée
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Vendée
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1822 à 1827, né à la Chataigneraie (Généralité de Poitiers, France) le 15 avril 1770 « de Maître Jean Marc Joffrion, avocat en Parlement et de dame Thérèse Arnault », mort à Fontenay-le-Comte (Vendée) le 23 novembre 1849, il était médecin dans sa ville natale.

Il fut élu, comme royaliste, le 20 novembre 1822, député de la Vendée, au collège de département, par 116 voix (141 votants, 205 inscrits). Membre de la majorité qui soutint le ministère Villèle, il fut réélu, le 6 mars 1824, par 137 voix (153 votants, 203 inscrits), et suivit la même ligne politique jusqu'en 1827.

« M. Joffrion est un médecin connu dans la Vendée par son royalisme et par ses cures. On dit que les électeurs du collège de Bourbon-Vendée l'ont nommé dans l'espérance qu'il viendrait à Paris guérir les plaies du ministère; mais on dit que ce médecin-député ne trouve pas encore la maladie assez bien déclarée pour faire l'application des remèdes. Quand il regarde son malade du côté financier, il trouve qu'il y a perturbation et épuisement; quand il le juge dans l'intérieur, il trouve qu'il y a corruption; quand il le considère à l'extérieur, il trouve qu'il n'y a rien; il croit que le principe de la maladie est venu d'une indigestion, le malade ayant voulu trop manger à la fois. Au reste, il considère son malade comme déjà mort, et il dit que ce n'est pas la peine de le traiter, ajoutant qu'il suffit, en attendant, de lui faire prendre du bouillon, et de voter de temps en temps pour lui. » (Biographie des députés de la Chambre septennale).

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 22 août 1824.

Date de mise à jour: juin 2015