Marie, Jean, François de Biaudos de Castéja

1781 - 1862

Informations générales
  • Né le 23 septembre 1781 à Framerville ( - Généralité d'Amiens - France)
  • Décédé le 28 août 1862 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 8 août 1830
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère du député André Biaudos de Castéja, député de 1827 à 1830, né à Framerville (Généralité d'Amiens, France), le 23 septembre 1781, mort à Paris (Seine), le 28 août 1862, il fut, en 1813, officier des gardes nationales actives, et assista au siège de Soissons.

En 1814, il fut incorporé dans la maison du roi, fut promu en 1816, capitaine au 1er de cuirassiers, et, en 1820, chef d'escadron. Il fit la guerre d'Espagne (1823), puis il passa comme chef d'escadron aux lanciers de la garde royale, et entra, le 24 novembre 1827, dans la carrière parlementaire, comme député de la Somme, élu au collège de département par 200 voix. Il vota, avec les royalistes, pour le gouvernement, ne fut pas des 221, et, réélu le 3 juillet 1830, par le même collège, avec 197 voix contre MM. Debray, 180 voix, de Rumigny, 132, et le duc d'Orléans, 132, il se montra fidèle à la légitimité.

Après la révolution qui renversa le trône de Charles X, M. de Castéja adressa au président de la Chambre des députés la lettre suivante : « Paris, le 8 août 1830, « Monsieur le président, « Ayant reçu le mandat de député sous des conditions qui n'existent plus, je prie la Chambre de vouloir bien recevoir ma démission. »

« J'ai l'honneur d'être, etc.

«Le vicomte de Castéja, député de la Somme. »

Le 9 février 1838, il fut admis à la retraite comme lieutenant-colonel de cavalerie. Il était chevalier de la Légion d'honneur.