Jean-Baptiste Chaumeil

1856 - 1930

Informations générales
  • Né le 10 janvier 1856 à Golfech (Tarn-et-Garonne - France)
  • Décédé le 1er octobre 1930 à Valence-d'agen (Tarn-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 janvier 1856 à Golfech (Tarn-et-Garonne), mort le 1er octobre 1930 à Valence-d'Agen (Tarn-et-Garonne), Député du Tarn-et-Garonne de 1906 à 1910.

Entrepreneur de travaux publics, maire de Valence d'Agen, J.-Baptiste Chaumeil fut élu député du Tarn-et-Garonne, circonscription de Moissac, le 20 mai 1906, recueillant au deuxième tour de scrutin 6.575 voix sur 12.273 suffrages exprimés, et battant ainsi le député sortant, M. Arnal, qui avait obtenu 6.469 voix.

Pour cette neuvième législature, Jean-Baptiste Chaumeil s'inscrivit au groupe politique de la gauche radicale.

Il figura dans diverses commissions spéciales, et notamment celle des mines, au sein desquels il fit apprécier ses connaissances techniques. C'est ainsi que son expérience professionnelle rendit ses avis particulièrement écoutés dans cette dernière Commission.

Dans les problèmes nationaux de l'époque, il vota pour le culte public ; contre les poursuites, les impôts, les tendances de l'Ouest. Sa discrétion le fit s'abstenir dans les débats intéressant sa profession : les constructions notamment.

Jean-Baptiste Chaumeil a laissé à la ville de Valence d'Agen, dont il fut maire avant, pendant, et longtemps après son activité parlementaire, le souvenir d'une grande conscience, d'une conviction républicaine sans étroitesse d'esprit, Il marqua son passage à la Chambre des Députés par un souci du travail efficace, sans briguer la vedette spectaculaire de la tribune, attentif avant tout, dans les travaux parlementaires, à la défense des principes de dignité et de progrès social qu'il avait reçu le mandat de représenter, Il ne fit pas acte de candidature aux élections générales des 24 avril et 18 mai 1910 ; se retira dans sa ville de Valence d'Agen dont il était resté maire et y mourut le 1er octobre 1930 à l'âge de 74 ans.