Charles, François Boscal de Réals
1777 - 1866
- Informations générales
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- Né le 4 juin 1777 à Vallans ( - Généralité de Poitiers - France)
- Décédé le 4 octobre 1866 à Allery (Charente-Inférieure - France)
1777 - 1866
Député de 1820 à 1830, né à Vallans (Généralité de Poitiers, France), le 4 Juin 1777, mort au château d'Allery (Charente-Inférieure), le 4 octobre 1866, il était issu d'une famille qui a donné plusieurs marins à la France et plusieurs députés à la Saintonge, entre autres, Léon Boscal de Réals, baron de Mornac, seigneur de Champagnac, qui fut député aux Etats-Généraux de 1649 et de 1661.
La carrière législative du comte C.-F. Boscal de Réals s'ouvrit le 13 novembre 1820, au collège de département de la Charente-Inférieure, qui l'élut par 155 voix sur 306 votants; il était maire de Saintes depuis le 11 avril 1816. Il siégea au centre droit, et vota avec les royalistes de l'opinion la plus accentuée. Une lettre du 18 mars 1822 manifeste ses sentiments dynastiques : « Avant mon départ de Paris, ma famille et moi désirons vivement présenter nos hommages au Prince que la Providence a daigné accorder à nos voeux. »
Il fut réélu : le 25 février 1824, par le 3e arrondissement de la Charente-Inférieure (Saintes), avec 212 voix, sur 244 votants et 292 inscrits, et, le 17 novembre 1827, par la même circonscription, avec 112 voix sur 204 votants, 254 inscrits.
« Ignoré avant son arrivée à la Chambre, dit une biographie de 1829, il n'est guère connu aujourd'hui que de MM. de Villèle, Corbière et Peyronnet, à qui il a prêté constamment l'appui de son vote. Nommé, par ces triumvirs, président du collège électoral de Saintes, où il exerce les fonctions de maire, M. Boscal ne voulut pas permettre que les constitutionnels eussent les yeux sur ses opérations. On assure qu'il se bornait à montrer à une seule personne du bureau les bulletins qui sortaient de l'urne électorale. Nous devons toutefois déclarer, dans l'intérêt de l'honorable membre, qu'il ne s'est élevé à la Chambre aucune contestation sur la validité de sa nomination. Il a repris la place qu'il occupait au centre, et soit amour pour le pouvoir, soit désir de conserver à sa famille les emplois dont il l'a pourvue sous M. de Villèle, son vote n'est pas moins favorable aux nouveaux ministres qu'il ne l'était à leurs prédécesseurs. M. Boscal de Réals aime les majorités. » Une lettre du 27 octobre 1825 justifie en partie ce jugement; M. Boscal de Réals y demande pour son frère une place de directeur des finances d'arrondissement : « Je n'ai, dit-il, jamais rien sollicité pour moi depuis six ans que je suis membre de la Chambre. L'avancement de mon frère est mon unique but; c'est la seule récompense que j'ose solliciter de ses services et des miens. »
Il prit activement parti en 1830 pour le ministère Polignac, envoya, le 29 mai, un mémoire contenant des vues politiques, et réclama contre la liberté de la presse, « une des plaies rongeantes de notre époque. »
Il ne fut pas réélu le 23 juin 1830, n'ayant obtenu que 110 voix contre 176 à M. Eschassériaux.