Robert, Augustin Creuzé

1779 - 1842

Informations générales
  • Né le 9 décembre 1779 à Châtellerault ( - Généralité de Poitiers - France)
  • Décédé le 17 février 1842 à Châtellerault (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 9 mai 1823
Département
Vienne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Vienne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Vienne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 août 1830
Département
Vienne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1823 et de 1827 à 1830, né à Châtellerault (Généralité de Poitiers, France), le 9 décembre 1779 « du sieur Jean Jacques Creuzé, négociant et de dame Françoise Préau de la Baraudière » , mort à Châtellerault (Vienne), le 17 février 1842, il était négociant dans cette ville et y exerçait les fonctions de maire, quand il fut, le 13 novembre 1820, élu, comme royaliste, député par le collège de département de la Vienne, avec 168 voix sur 208 votants. Il prit place au centre droit et vota avec le ministère.

Elu à Châtellerault en 1824, puis de nouveau, le 17 novembre 1827, par le même collège, où il obtint 139 voix (267 votants, 362 inscrits), contre 95 à M. Guichard d'Orfeuille, maire de Poitiers, il reprit sa place dans la majorité ministérielle. Son admission donna lieu à une discussion assez vive. Il s'agissait d'une pétition de plusieurs citoyens qui contestaient la validité de son élection. M. Creuzé, qui avait présidé le collège auquel il devait sa nomination, parut à la tribune, le 9 février 1828, pour se défendre des inculpations des pétitionnaires, et protesta que nulle part les opérations du scrutin n'avaient été « plus régulières et plus décentes. » Malgré les murmures de la gauche, l'admission de M. Creuzé fut prononcée. C'est dans cette séance et à ce propos que Casimir Périer s'écria : « La France a soif d'ordre légal et de justice administrative. »

Creuzé fut réélu, à Châtellerault, le 23 juin 1830, par 190 voix (344 votants, 404 inscrits), contre 147 à M. Guichard d'Orfeuille. Il protesta contre la révolution de Juillet, refusa le serment à Louis-Philippe, et rentra dans la vie privée, après avoir donné sa démission de député. Fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 novembre 1817, il a été promu au grade d'officier le 19 mai 1825.

Date de mise à jour: septembre 2015