Barthélemy, Thomas Strafforello

1764 - 1845

Informations générales
  • Né le 12 avril 1764 à Marseille ( - Généralité de Provence - France)
  • Décédé le 13 avril 1845 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 30 janvier 1829
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1829, né à Marseille (Généralité de Provence, France) le 12 avril 1764, mort à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 13 avril 1845, d'une famille d'origine génoise, négociant et membre de la chambre de commerce de Marseille, chef de bataillon de la garde nationale, il se signala à l'attention des royalistes en refusant, en 1815, de signer une adresse qui mettait la garde urbaine à la disposition de Napoléon.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1816, il fut successivement élu député du 1er arrondissement électoral des Bouches-du-Rhône (Marseille) :
- le 4 novembre 1820, par 539 voix (728 votants, 852 inscrits), contre 173 à M. Laurent Tardieu ;
- le 25 février 1824, par 546 voix (636 votants, 749 inscrits), contre 80 à M. Tardieu ;
- le 17 novembre 1827, par 380 voix (679 votants, 780 inscrits), contre 289 à M. Thomas, avocat.

M. Strafforello s'occupa principalement à la Chambre de questions commerciales, de l'importation des grains, et ne parut qu'une seule fois à la tribune. Les biographies parlementaires du temps disent que, quoique ministériel, il était « bien intentionné ».

Il donna sa démission en 1829, et fut remplacé, le 27 mars de la même année, par M. Thomas.