Pierre, Marie, Lucien Arbel
1826 - 1892
- Informations générales
-
- Né le 5 septembre 1826 à Saint-lupicin (Jura - France)
- Décédé le 20 février 1892 à Paris (Seine - France)
1826 - 1892
Le fonds de la famille Arbel, qui représente 0,5 mètre linéaire, est conservé aux Archives nationales du monde du travail sous la cote 2006 083. Il a été acheté en 2006. Les archives, décrites dans un répertoire numérique, couvrent la période 1889-1979. Ce fonds est divisé en deux parties. La première partie concerne la gestion des établissements Arbel, notamment pendant les deux guerres mondiales. La deuxième partie, relative à la vie privée de la famille Arbel, est composée notamment de correspondance échangée entre les membres de la famille, dont Lucien Arbel. Ces documents sont librement communicables. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site des Archives nationales du monde du travail.
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, puis sénateur de 1876 à 1888, né à Saint-Lupicin (Jura), le 5 septembre 1826, mort à Paris le 20 février 1892, il passa par l’école des Arts et Métiers d'Aix, puis s'occupa d'industrie métallurgique et prit la direction des forges de Rive-de-Gier.
Colonel de la garde nationale en septembre 1870, et, d'ailleurs sans antécédents politiques, il fut le candidat des conservateurs républicains de la Loire aux élections de l'Assemblée nationale du 8 février 1871, et élu, le 10e sur 11, avec 47 704 voix (69 275 votants et 143 320 inscrits). Il prit place au centre gauche, et vota également avec les républicains dits « de raison » ralliés à la suite de Thiers. Il opina :
- le 1er mars 1871, pour les préliminaires de paix ;
- le 10 juin contre l'abrogation des lois d'exil ;
- le 30 août pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, pour le retour du Parlement à Paris.
Cependant, il s'abstint, le 24 mai 1873, sur la proposition tendant à ne pas accepter la démission de Thiers. Mais il se prononça, par la suite :
- contre le ministère de Broglie,
- pour les propositions Casimir Perier et Wallon,
- pour l'amendement Pascal Duprat en faveur de l'élection des sénateurs par le suffrage universel,
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.
Le 30 janvier 1876, M. Arbel, s'étant présenté aux élections sénatoriales de la Loire comme républicain très modéré, fut élu seulement au 3e tour de scrutin avec 208 voix sur 394 votants et 396 inscrits, contre 181 voix données à M. de Sugny, son collègue de l'Assemblée nationale.
Réélu le 5 janvier 1879 avec 283 voix contre MM. de Montgolfier, 121, et de Meaux, 117, il siégea au centre gauche du Sénat, et il vota constamment avec ce groupe parlementaire jusqu'au 5 janvier 1888, époque à laquelle il fut remplacé par M. Brunon, également maître de forges, candidat républicain.
Fait chevalier de la Légion d'honneur le 10 avril 1877, il a été promu au grade d'officier le 29 décembre 1885.
Date de mise à jour: avril 2014