Auguste, René Locquet
1790 - 1852
- Informations générales
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- Né le 25 octobre 1790 à Arras (Pas-de-Calais - France)
- Décédé le 1er octobre 1852 à Paris (Seine - France)
1790 - 1852
Député de 1837 à 1839, et de 1844 à 1848, né à Arras (Pas-de-Calais) le 25 octobre 1790, mort à Paris le 1er octobre 1852, il termina ses études en 1808 et devint commerçant comme son père.
Imbu d'idées libérales, il fut rayé des listes électorales en 1824, sous le ministère Villèle. Cette affaire fit alors quelque bruit dans les journaux de l'opposition. Au mois de juillet 1830, il fit partie de la réunion qui se tint, le 27, dans les bureaux du Temps, et figura, le lendemain, parmi les combattants. Nommé adjoint au maire du 9e arrondissement de Paris, le 15 septembre 1831, puis maire de cet arrondissement le 30 avril 1832, il obtint la croix de la Légion d'honneur, après l'insurrection du cloître Saint-Merri. Deux ans plus tard, lors des émeutes d'avril 1834, il se signala encore à la bienveillance du gouvernement, en marchant contre les insurgés à la tête de la garde nationale de son arrondissement.
Elu, le 4 novembre 1837, député du 9e arrondissement de Paris, par 316 voix (493 votants, 695 inscrits), contre 175 à M. Magendie, il fit partie de la majorité ministérielle et fut secrétaire du comité des 221, fidèles à M. Molé. Les élections du 2 mars 1839 ne lui furent pas favorables, dans le même arrondissement; il échoua avec 253 voix contre 305 à l'élu, M. Galis, et ne fut pas plus heureux, le 9 juillet 1842, avec 259 voix contre 329 au député sortant réélu, M. Galis. Mais M. Galis ayant donné sa démission, il se représenta avec l'appui du gouvernement, fut élu, le 12 avril 1844, par 301 voix (583 votants, 683 inscrits), contre 235 à M. de Sivry et 34 à M. Considérant, et encore réélu, le 1er août 1846, par 262 voix (502 votants, 565 inscrits), contre 239 à M. Portalis.
Toujours dévoué à la politique ministérielle, il avait obtenu, en 1838, la place de censeur de la caisse d'épargne et, en 1843, celle de directeur. Il rentra dans la vie privée à la révolution de 1848.