Charles Dariot
1797 - 1877
- Informations générales
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- Né le 6 février 1797 à Buxy (Saône-et-Loire - France)
- Décédé le 17 octobre 1877 à Buxy (Saône-et-Loire - France)
1797 - 1877
Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Buxy (Saône-et-Loire), le 6 février 1797, mort à Buxy, le 17 octobre 1877, fils d'un notaire dévoué à la cause de la révolution, il combattit lui-même, sous la Restauration, dans les rangs des « patriotes » et des libéraux.
Nommé juge de paix du canton de Buxy (1831-1864) sous le règne de Louis-Philippe, il devint membre (1833), et président (1844) du conseil général de Saône-et-Loire, et, après la révolution de Février, se présenta, sous le patronage de Lamartine, pour le remplacer, lors de l'élection complémentaire à laquelle donnèrent lieu, le 4 juin 1848, les options de Lamartine, Ledru-Rollin et Bastide.
M. Dariot fut élu, en effet, le 1er sur 3, comme républicain modéré, par 30,191 voix (62,863 votants, 141,000 inscrits). Il vota le plus souvent avec la majorité, soutint le général Cavaignac au pouvoir, et combattit faiblement le gouvernement présidentiel de L.-N. Bonaparte. Il se prononça:
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour de félicitations à Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour,
- contre l'augmentation du traitement du président de la République,
- pour l'amnistie (2 mai 1849),
- contre la demande de mise en accusation du président et de ses ministres,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.
Non réélu aux élections générales pour la législative, M. Dariot fut candidat, le 19 août 1849, lorsqu'il s'agit de donner un successeur à Lamartine, qui venait d'opter pour le Loiret. Il échoua avec 25,697 voix contre 28,433 à M, Joly, élu, et reprit ses fonctions de juge de paix à Buxy, qu'il garda jusqu'au 20 janvier 1864, époque de sa mise à la retraite; il devint aussitôt maire de Buxy (1864-1866), et chevalier de la Légion d'honneur (1865).