Charles, Clément de Roemers

1748 - 1838

Informations générales
  • Né le 31 janvier 1748 à Maastricht (Pays-Bas)
  • Décédé le 25 décembre 1838 à Meersem (Pays-Bas)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 10 avril 1797 au 26 décembre 1799
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique
Groupe
Majorité
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 4 juin 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif, né à Maëstricht (Pays-Bas) le 31 janvier 1748, mort à Meersem (Pays-Bas) le 25 décembre 1838, « fils de Jean-Winand Roëmers et de Catherine-Emérance Van Bergh », il était jurisconsulte dans sa ville natale, quand il fut élu, le 21 germinal an V, député de la Meuse-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents, par 60 voix (82 votants).

Il fit partie du comité judiciaire dont il devint secrétaire, soutint le projet sur la durée des fonctions des présidents et accusateurs publics des tribunaux criminels, lut un rapport sur la répression du brigandage et sur la responsabilité des communes, demanda. et obtint la prorogation de la loi qui punissait de mort le vol sur les grandes routes, déposa un projet contre les individus trouvés sans cocarde nationale, réclama de nouvelles mesures sur la responsabilité des communes, et exposa ses idées sur la répression des assassinats.

Rallié au 18 brumaire, il fut élu, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, député de la Meuse-Inférieure au Corps législatif, et réélu le 7 mars 1807; il prit part aux délibérations de la commission du code d'instruction criminelle.

Membre de la Légion d'honneur (4 frimaire an XII), commandeur de l'ordre (15 prairial suivant), créé baron de l'Empire le 15 septembre 1811, il perdit sa qualité de Français par suite des traités de 1815, et disparut de la scène politique.