Marie, Joseph, Maurice de La Coste du Vivier

1789 - 1854

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1789 à Pont-à-Mousson ( - Généralité de Nancy - France)
  • Décédé le 10 juillet 1854 à Vichy (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 28 mai 1833 au 25 mai 1834
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 19 février 1836
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 20 février 1836 au 3 octobre 1837
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 28 septembre 1838
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 29 septembre 1838 au 2 février 1839
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Meurthe
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1833 à 1848, né à Pont-à-Mousson (Généralité de Nancy, France) le 19 octobre 1789 « fils légitime de Messire Jean Laurent Justin de la Coste chevalier seigneur du Vivier capitaine au régiment de chasseurs à cheval du Hainaut et de Madame Claude Marie Thérèse Liebaut son épouse », mort à Vichy (Allier) le 10 juillet 1854, il suivit, à l'exemple de son père, la carrière des armes.

Entré à l'Ecole polytechnique en 1807, puis à l'Ecole d'application en 1809, il intégra le 6e régiment d'artillerie à cheval en 1811 et fut nommé aide de camp du général Drouot en 1813. Ayant pris part aux campagne de Russie, de Saxe et de France il reçut deux blessures, en 1812, puis à Leipzig en 1813. Il devait plus tard participer à l'expédition espagnole de 1823.

Il servait comme chef d'escadron au 10e régiment d'artillerie, lorsqu'il fut, le 28 mai 1833, élu député du 2e collège de la Meurthe, par 97 voix (166 votants, 225 inscrits), contre 66 au général Fabvier, en remplacement de M. Thouvenel, démissionnaire. Il prit place dans la majorité conservatrice, et fut réélu, le 21 juin 1834, par 163 voix (169 votants, 255 inscrits), contre 59 au général Fabvier. Partisan des lois de septembre 1835, et de toutes les propositions présentées par le gouvernement, M. La Coste du Vivier fut promu, dans le cours de la législature, au grade de lieutenant-colonel, ce qui l'obligea à solliciter, le 20 février 1836, le renouvellement de son mandat; il lui fut accordé par 105 voix sur 171 votants.

Réélu de nouveau, le 4 novembre 1837, avec 111 voix (199 votants, 269 inscrits); le 29 septembre 1838, par suite de sa promotion comme colonel d'artillerie; puis, le 2 mars 1839, par 152 voix (194 votants); et le 9 juillet 1842, par 148 voix (286 votants, 339 inscrits), contre 130 à M. Poirel, M. de La Coste du Vivier vota pour l'indemnité Pritchard, parvint, le 28 octobre 1845, au grade de maréchal de camp, fut confirmé, le 29 novembre suivant, dans ses fonctions législatives, par 236 voix (342 votants, 405 inscrits), contre 85 à M. Marchal, candidat de l'opposition, et fut réélu une dernière fois, le 1er août 1846, député de la Meurthe, par 186 voix (332 votants, 398 inscrits), contre 138 à M. Daurier. Il soutint constamment de ses votes la politique de Guizot.

Eloigné du parlement par la révolution de février, il fut promu général de division le 14 juillet 1851. Chevalier de la Légion d'honneur le 14 mai 1813, il a été promu au grade d'officier le 14 octobre 1823 et de commandeur le 3 avril 1843.

Date de mise à jour: janvier 2014