Charles, Louis Moreau
1789 - 1872
- Informations générales
-
- Né le 3 mars 1789 à Bar-le-Duc ( - Généralité de Nancy - France)
- Décédé le 14 février 1872 à Nancy (Meurthe-et-Moselle - France)
1789 - 1872
Député de 1834 à 1848, né à Bar-le-Duc (Généralité de Nancy, France) le 3 mars 1789, mort à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 14 février 1872, il fut d'abord avocat à Nancy (1810), fit de l'opposition à la Restauration comme membre de la Société Aide-toi, le ciel t'aidera, et, après les événements de 1830, entra dans la magistrature comme juge au tribunal.
En 1834, il fut élu, le 21 juin, député du 1er collège de la Meurthe (Nancy), par 284 voix (413 votants, 521 inscrits), contre 58 voix à M. Riston, et 54 à M. Alban de Villeneuve. Nommé, le 12 novembre 1835, président de chambre à la cour de Nancy, M. Moreau dut se représenter devant ses électeurs qui lui renouvelèrent son mandat, le 19 décembre 1835, par 296 voix (410 votants); nommé, le 19 septembre 1936, procureur général près la cour royale de Metz, il dut à nouveau se soumettre aux suffrages des électeurs qui le réélurent, le 29 octobre suivant, par 281 voix sur 334 suffrages exprimés.
Réélu ensuite, dans le même collège, le 4 novembre 1837, par 249 voix (465 votants, 561 inscrits), et, le 2 mars 1839, par 344 voix (494 votants), il fut élevé, le 5 août 1840, aux fonctions de premier président de la cour de Nancy. Soumis encore à la réélection, il se représenta devant ses électeurs qui le renommèrent, le 5 septembre 1840, avec 295 voix (378 votants).
De nouveau réélu, le 9 juillet 1842, par 313 voix (434 votants, 619 inscrits), contre 98 voix à M. de Saint-Ouen, et, le 1er août 1846, par 317 voix (461 votants, 622 inscrits), contre 105 à M. de Saint-Ouen, M. Moreau soutint fidèlement tous les ministères qui se succédèrent ; il approuva les lois de disjonction et d'apanage, les fonds secrets et les crédits extraordinaires, défendit le ministère du 15 avril, opina en faveur de l'adresse de 1839, et vota pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour le recensement, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, contre les propositions relatives aux députés fonctionnaires et à la corruption électorale.
Il ne montra cependant aucune hostilité au gouvernement de la révolution de 1848, et son dévouement an prince-président lui valut un siège de conseiller à la cour de Cassation, le 10 juillet 1849. Il fut mis à la retraite, en cette qualité, le 10 juillet 1864.
Un temps maire de Nancy sous Louis-Philippe, il était officier de la Légion d'honneur (1er mai 1843).
Date de mise à jour: octobre 2017