Louis, Jean-François Diguet

1784 - 1864

Informations générales
  • Né le 23 mars 1784 à Sainte-Croix ( - Généralité de Caen France)
  • Décédé le 27 février 1864 à Saint-Lô (Manche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Manche
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, né à Sainte-Croix (Généralité de Caen) le 23 mars 1784, mort à Saint-Lô (Manche) le 27 février 1864, il était avocat à Saint-Lô, lorsque le gouvernement issu de la révolution de juillet le nomma procureur du roi à Saint-Lô et chevalier de la Légion d'honneur.

En 1840, il devint président du tribunal civil de Saint-Lô, et, en 1846, il fut appelé à faire partie du conseil général de la Manche.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Manche à l'Assemblée constituante, le 10e sur 15, par 65,717 voix (les votants et les inscrits ne sont pas mentionnés au procès-verbal). Il fit partie du comité de la justice et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la fermeture des clubs,
- contre le rétablissement du cautionnement,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre les deux Chambres,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre l'abolition du remplacement militaire,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- contre le droit au travail,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- contre l'amnistie générale,
- contre l'ordre du jour Oudinot,
- pour les crédits de l'expédition d'Italie,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour l'abolition de l'impôt sur les boissons.

Il ne se représenta pas à l'Assemblée législative et, le 30 décembre 1854, fut admis à la retraite comme magistrat.