Gaston, Eugène Arbouin

1849 - 1907

Informations générales
  • Né le 30 novembre 1849 à Noyers-sur-serin (Yonne - France)
  • Décédé le 25 février 1907 à Troyes (Aube - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 3 mars 1900 au 31 mai 1902
Département
Aube
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Aube
Groupe
Radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Noyers-sur-Serein (Yonne) le 30 novembre 1849, mort à Troyes (Aube) le 25 février 1907.

Député de l'Aube de 1900 à 1906.

Journaliste, Gaston Arbouin était directeur et propriétaire du Petit Troyen. Il fonda en province plusieurs journaux républicains, notamment Le Petit Champenois et Le Petit Briard. Il collabora en outre à La Marseillaise, au Réveil et au Citoyen de Paris.

Conseiller municipal de Troyes et conseiller général de l'Aube, il fut élu Député à l'élection partielle du 18 février 1900 au 2e tour de scrutin, en remplacement de M. Dutrex décédé le 28 novembre 1899 et qui laissait vacante la 2' circonscription de Troyes.

Inscrit au groupe radical-socialiste et membre de diverses Commissions, il n'eut pas l'occasion d'intervenir durant cette législature, mais déposa deux propositions de loi, l'une tendant à améliorer le canal de la Haute-Seine entre Troyes et Marcilly (1900), l'autre tendant à modifier le tarif des douanes en faveur des aiguilles façonnées et articulées pour métiers à tulle, dentelles et tricots (1901).

Réélu aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902, au 2' tour de scrutin, il ne manifesta aucune activité notable en séance publique au cours de cette législature mais siégeait à la Commission relative au monopole des inhumations, à la Commission de l'administration des cultes et de la décentralisation, à la Commission des postes et télégraphes, et à la Commission supérieure des caisses d'épargne.

Il fut battu aux élections générales de 1906 par M. Nicolas, socialiste, et se retira à Troyes où il mourut le 25 février 1907. Il avait été fait quelque temps auparavant Chevalier de la Légion d'Honneur.