Jean, Antoine, François Allier

1768 - 1838

Informations générales
  • Né le 5 mai 1768 à Embrun ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 7 avril 1838 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 2 août 1831
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 8 septembre 1831 au 25 mai 1834
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Hautes-Alpes
Groupe
Opposition libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député des Hautes-Alpes de 1831 à 1838, né à Embrun (Généralité de Grenoble), le 5 mai 1768 « fils naturel et légitime de Me Antoine Allier receveur des gabelles de cette ville et de demoiselle Marguerite Martel mariés », mort à Paris (Seine), le 7 avril 1838, il fut, sous le premier Empire, payeur général du Trésor, en Hollande.

Destitué à la Restauration, il vécut dans la retraite jusqu'en 1830. Peu de temps après la révolution de Juillet, aux élections de 1831, il fut élu par les libéraux du 1er arrondissement électoral des Hautes-Alpes (Embrun), avec 72 voix sur 140 votants et 152 inscrits, contre le baron de Ladoucette, ancien préfet, qui en obtint 64. Son élection avant été annulée pour vices de forme, il fut réélu la même année (8 septembre), avec 74 voix : le baron de Ladoucette conserva son chiffre de 64 suffrages.

Allier siégea à gauche et vota avec l'opposition. Dans la discussion sur la pairie, il proposa un amendement qui attribuait au roi la nomination des pairs sur des listes présentées par les collèges électoraux. Lors du débat sur le budget de 1833, il prononça un discours sur la Caisse des invalides de la marine, et demanda que les ressources et les charges de l'établissement des Invalides fussent réparties entre la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse des gens de mer et le Trésor public. Il avait signé le « compte-rendu » du 28 mai 1832, rédigé par les chefs de l'opposition, Barrot, Garnier-Pagès et Cormenin; repoussé les lois de septembre, le projet de disjonction et les lois de famille.

Réélu encore le 21 juin 1834, il conserva son rang dans l'opposition libérale.

Date de mise à jour : septembre 2013