Jean, Pierre Barada

1789 - 1872

Informations générales
  • Né le 19 mars 1789 à Auch ( - Généralité d'Auch - France)
  • Décédé le 22 mars 1872 à Montégut (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Gers
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1848, né à Auch (Généralité d'Auch, France), le 19 mars 1789, mort à Montégut (Gers), le 22 mars 1872.

Avocat, puis conseiller municipal à Auch, il fut élu, le 5 juillet 1831, député du 1er collège électoral du Gers. Il se rangea de suite dans la majorité ministérielle. Réélu les 21 juin 1834 et 4 novembre 1837, il ne cessa de voter avec la majorité conservatrice dont il faisait partie. Après les élections du 2 mars 1839, qui le renvoyèrent au Palais-Bourbon, il tenta de se rapprocher du centre gauche, et vota quelque temps avec MM. Dufaure et Passy; cette velléité d'opposition prit fin au moment de la nomination de M. Barada au poste de conseiller maître à la Cour des Comptes.

A dater de cette époque jusqu'à la révolution de février, c'est-à-dire dans les législatures de 1839, 1842 et 1846, où il siégea comme l'élu de la presque unanimité des votants de sa circonscription, il fut le fidèle soutien des ministres, et s'associa autant qu'il le put à la politique de Guizot : il vota (1845) pour le paragraphe de l'adresse qui avait pour but d'excuser, en l'approuvant, la solution de l'affaire Pritchard. Ce paragraphe était ainsi conçu : « Des incidents qui, au premier moment, semblaient de nature à troubler les bons rapports de la France et de l'Angleterre, avaient ému vivement les deux pays et appelé toute l'attention de notre gouvernement. Nous sommes satisfaits d'apprendre qu'un sentiment réciproque de bon vouloir et d'équité a maintenu entre les deux Etats cet heureux accord qui importe à la fois à leur prospérité et au repos du monde.»

M. Barada, que la révolution de 1848 avait fait rentrer dans l'obscurité, fut retraité le 27 août 1864, comme conseiller-maitre à la Cour des Comptes. Il avait été élu conseiller général du Gers, le 22 juin 1833.

Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1833, il fut élevé au grade d'officier en 1844 et de commandeur le 19 mars 1864.

Date de mise à jour: juillet 2013