Antoine, Joseph Veaux

1764 - 1817

Informations générales
  • Né le 17 septembre 1764 à Seurre ( - Généralité de Bourgogne - France)
  • Décédé le 24 septembre 1817 à Dijon (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 9 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Côte-d'Or

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Seurre (Généralité de Bourgogne, France) le 17 septembre 1764, mort à Dijon (Côte-d'Or) le 24 septembre 1817, « fils de maître Antoine Veaux, notaire royal à Seurre, et de demoiselle Françoise Berger, son épouse », il suivit la carrière militaire, et débuta comme simple soldat au régiment de Beauvais-Infanterie (1785-1791).

Capitaine au 1er bataillon de la Côte-d'Or (27 août 1792), il se rendit aux armées du Nord et des Alpes, et fut promu chef de bataillon sur le champ de bataille, le 7 octobre 1793. En juin 1795, il se trouvait à l'armée d'Italie. Il y gagna le grade d'adjudant général chef de brigade, se battit à Rivoli et à la Favorite, devint général de brigade le 10 mars 1797, prit part à l'expédition d'Egypte, et reçut à Saint-Jean-d'Acre une grave blessure. Il revenait en France à bord de la Marianne lorsque ce navire fut pris par les Anglais. Echangé peu de temps après, Veaux fit à l'armée des Grisons la campagne de l'an VIII.

Commandeur de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), baron de l'empire (26 octobre 1808), il servit au 8e corps de la grande armée, et commanda (1809) le département de la Côte-d'Or. Il organisa la levée en masse dans ce département en janvier 1814, fut mis en non-activité par les Bourbons, offrit ses services à Napoléon pendant les Cent-Jours, et fut élu (9 mai 1815) représentant du grand collège de la Côte-d'Or, par 65 voix (97 votants).

Nommé général de division (22 mars) par l'Empereur, il fut cassé de ce nouveau grade à la seconde Restauration, et traduit devant la cour d'assises de Dijon qui l'acquitta. Il se retira alors à Aloxe, près de Beaune.

Le 24 septembre 1817, se trouvant à Dijon, au moment des opérations électorales, il se tua d'un coup de pistolet, dans un accès d'aliénation mentale.