Jacques, Pierre Imbert-Colomès

1729 - 1809

Informations générales
  • Né le 3 novembre 1729 à Lyon ( - Généralité de Lyon France)
  • Décédé le 12 décembre 1809 à Bath (Royaume-uni)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1797 au 4 septembre 1797
Département
Rhône
Groupe
Clichyens

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, né à Lyon (Généralité de Lyon) le 3 novembre 1729, mort à Bath (Angleterre) le 12 décembre 1809, issu d'une famille de riches commerçants, il s'occupa de chimie et d'études industrielles, et fut nommé échevin par ses concitoyens, auxquels sa prévoyance rendit de grands services au moment de la disette et de l'hiver de 1788.

En 1790, il était encore à la tête de la municipalité de Lyon quand des troubles éclatèrent, S'étant déclaré partisan du régime monarchique, il vit sa maison assaillie, sa vie menacée, dut s'enfuir à Bourg, et passa de là en Suisse, puis en Allemagne, où il devint l'agent des Bourbons.

De retour à Lyon en 1797, il parvint à se faire élire, le 23 germinal an V, député de Rhône-et-Loire au Conseil des Cinq-Cents, par 131 voix sur 175 votants ; il obtint sa radiation de la liste des émigrés, se lia avec les clichiens, ne négligea aucune occasion d'attaquer le Directoire, et fut condamné à la déportation au coup d'Etat de fructidor. De nouveau inscrit sur la liste des émigrés, il s'enfuit en Allemagne.

Lors du Consulat, il ne bénéficia pas de l'amnistie, et, impliqué par Fouché dans une prétendue conspiration d'émigrés à Bayreuth, fut arrêté dans cette ville par les autorités prussiennes sur l'injonction du gouvernement français. Le roi de Prusse le fit enfermer dans la citadelle de Bayreuth, où il resta jusqu'en 1809, bien que l'affaire de la conspiration eût été abandonnée depuis longtemps. Imbert-Colomès rejoignit alors Louis XVIII en Angleterre et mourut peu de temps après. Les papiers saisis chez Imbert-Colomès ont paru sous le titre : Papiers saisis à Bayreuth et à Mende, imprimés par ordre du gouvernement français.