Joseph, Auguste, Marie Petit
1786 - 1852
- Informations générales
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- Né le 4 mai 1786 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
- Décédé le 30 mars 1852 à Paris (Seine - France)
1786 - 1852
Député de 1831 à 1834, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 4 mai 1786, mort à Paris (Seine) le 30 mars 1852, fils d'un maître maçon qui avait gagné une belle fortune, il fit, dit un biographe, « des études solides quoique peu brillantes », et, son droit terminé, se destina à la carrière du barreau, puis à celle de la magistrature.
Membre de l'opposition libérale sous la Restauration, il prit part à la révolution de juillet, adhéra avec empressement à la monarchie de Louis-Philippe, fut nommé vice-président du tribunal civil de la Seine, et, devenu propriétaire du château de La Motte-Beuvron, sollicita les suffrages des électeurs du 2e collège du Loir-et-Cher (Romorantin), par une circulaire où il disait : « Mes principes se réduisent à deux points : l'ordre et l'économie; je voterai donc pour les diminutions d'impôts, la réduction des gros traitements, les améliorations favorables au commerce et à l'agriculture, et les mesures tendant à répandre l'instruction primaire : je voterai contre l'hérédité de la pairie et n'accepterai ni avancement, ni places rétribuées, ni titres, ni décorations. »
M. Petit fut élu, le 5 juillet 1831, député de Romorantin, par 135 voix (181 votants, 209 inscrits), contre 44 à M. Bergevin. Mais il prit place dans les rangs de la majorité conservatrice, combattit, le 21 octobre 1832, une proposition de M. Roger sur la liberté individuelle, et s'associa à la dénonciation de M. Viennet contre le journal la Tribune. « Le jury a de la mollesse, s'écria-t-il le 8 avril 1833, il lui faut une exemple salutaire ; ses nombreux acquittements sont un fléau pour la société ! » Puis il conseilla à ses collègues de ne pas donner de défenseur à l'accusé. La Chambre ne fut pas de cet avis, et le gérant de la Tribune, M. Lionne, put venir à la barre assisté de deux de ses amis, Armand Marrast et Godefroy Cavaignac.
Dans la séance du 20 février 1834, M. Petit monta à la tribune pour s'opposer à la proposition de MM. Taillandier et Devaux relative à l'abolition de la mort civile. Le 13 mars suivant, il parla en faveur du projet ministériel sur les associations.
En dépit de son engagement de n'accepter « ni avancement ni place rétribuée », M. Petit fut promu conseiller à la cour royale de Paris, et ne put se faire réélire député en 1834.
Chevalier de la Légion d'honneur, du 28 avril 1847.
Date de mise à jour : septembre 2013