Joseph, Jacques Bertrand
1785 - 1864
- Informations générales
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- Né le 14 juin 1785 à Le Puy ( - Généralité de Montpellier France)
- Décédé le 13 janvier 1864 à Le Puy (Haute-Loire - France)
1785 - 1864
Député de 1829 à 1836, né au Puy (Généralité de Montpellier), le 14 juin 1785 « fils légitime de Me Jean Gabriel Mathieu Bertrand avocat et de Dame Marie Gabriele Eleonore Bertrand », mort au Puy (Haute-Loire), le 13 janvier 1864, il débuta, en 1810, dans les fonctions militaires de payeur provisoire, chargé d'un important intérim; puis il servit, de 1813 à 1814, dans le 4e régiment des gardes d'honneur, reçut de ses concitoyens, pendant l'occupation étrangère, la mission d'aller auprès du général qui commandait l'armée autrichienne à Lyon, débattre l'indemnité de guerre imposée au département de la Haute-Loire; cette indemnité, fixée d'abord à deux millions, ne fut en fait, jamais payée.
Nommé (juin 1815) adjoint au maire de la ville du Puy, et juge (1820) au tribunal de commerce, qu'il présida, il appartint, sous la Restauration, à l'opposition constitutionnelle qui s'appuyait sur la Charte.
Elu, le 4 juillet 1829, député du Puy (1er arrondissement électoral de la Haute-Loire), en remplacement de Calemard de La Fayette, décédé, il soutint d'abord le ministère Martignac, vota, après le renversement de ce ministre, l'adresse des 221, et, réélu le 23 juin 1830, accepta, sans grand enthousiasme, la révolution de Juillet.
Rallié pourtant à la monarchie nouvelle, c'est avec l'appui du gouvernement qu'il fut encore élu député du Puy, les 5 juillet 1831 et 21 juin 1834, cette dernière fois par 208 voix sur 402 votants et 445 inscrits, contre 194 voix données à Berryer. Il fit constamment partie de la majorité ministérielle, et comme il manifestait, en 1834, quelque hésitation à accepter une candidature nouvelle, Thiers, alors ministre, lui écrivit : « Je prends la plume pour essayer de vaincre votre hésitation à vous remettre sur les rangs pour la prochaine législature. Je vous demande dans un intérêt public de vaincre vos répugnances... Dans la session prochaine, les amis du pays auront un dernier effort à faire... » Il prit la parole, cette même année, pour le maintien de l'évêché du Puy, qu'il avait été question de supprimer.
Mais Bertrand ne resta à la Chambre que jusqu'au mois de janvier 1836. A cette époque, il donna sa démission de député pour se consacrer à la gestion d'une maison de banque qu'il dirigeait au Puy. Membre du conseil municipal de cette ville et du conseil général de la Haute-Loire, dont il fut plusieurs fois le président, Joseph Bertrand avait reçu, sous Louis-Philippe, la décoration de la Légion d'honneur (30 avril 1836).
Date de mise à jour: décembre 2013