Pierre, Théophile Chollet

1876 - 1929

Informations générales
  • Né le 30 juin 1876 à Bougon (Deux-Sèvres - France)
  • Décédé le 23 avril 1929 à Orléans (Loiret - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Loiret
Groupe
Radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 juin 1876 à Bougon (Deux-Sèvres), mort à Orléans (Loiret), le 23 avril 1929.

Député du Loiret de 1924 à 1928 Ses études secondaires terminées, Pierre Chollet entra à l'école normale supérieure. Sorti agrégé de mathématiques, il fut successivement professeur au lycée d'Orléans (1899-1906), directeur des établissement français d'enseignement à Salonique (1906-1910), professeur au lycée Hoche à Versailles (1910-1914), puis au lycée Carnot à Paris, en 1921. Après quoi, il renonça à l'enseignement et s'associa avec son beau-père pour gérer une importante maison d'épicerie en gros, à Orléans.

C'est après la première Grande Guerre mondiale qu'il se lança dans la carrière politique. Conseiller municipal d'Orléans en 1919, il deviendra maire de cette ville en 1925, après avoir conquis, en 1924, un siège de conseiller général du Loiret. Aux élections générales législatives du 11 mai 1924, il figura en quatrième position sur la liste d'Union des Gauches, représentant dans le Loiret le célèbre « Cartel des Gauches », conduite par M. Pierre Dézarnaulds, qui enleva les cinq sièges du département. Personnellement, Pierre Chollet obtint 47.620 voix sur 84.925 suffrages exprimés.

A la Chambre, où il appartint au groupe radical et radical-socialiste, il fera partie des commissions de l'Alsace-Lorraine, des Pensions (1924), des Affaires étrangères (1925).

Il s'intéresse surtout aux problèmes relatifs aux pensions, et ses interventions principales portent sur le régime des pensions civiles et militaires (1925) et sur les emplois réservés (1925-1926).

Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui ont lieu au scrutin uninominal par arrondissement, il est de nouveau candidat, dans la première circonscription d'Orléans. Mais, bien qu'il ait bénéficié du désistement de plusieurs candidats de gauche, il est battu au deuxiéme tour de scrutin, n'obtenant que 10.092 voix alors que 11.038 allaient à son concurrent démocrate - populaire, Maurice Berger, sur 23.099 votants.

Il mourût peu après, prématurément, le 23 avril 1929, à Orléans, alors qu'il n'avait que 53 ans.