Nicolas Lavielle
1788 - 1874
- Informations générales
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- Né le 1er janvier 1788 à Pau ( - Généralité d'Auch - France)
- Décédé le 21 juillet 1874 à Portet (Basses-Pyrénées - France)
1788 - 1874
Député de 1834 à 1848, né à Pau (Généralité d'Auch, France) le 1er janvier 1788, mort à Portet (Basses-Pyrénées) le 21 juillet 1874, avocat à Pau, il fut le chef du parti légitimiste dans son département sous la Restauration et dans les premières années du règne de Louis-Philippe.
Elu, le 22 novembre 1834, député du 1er collège des Basses-Pyrénées (Pau), par 126 voix (137 votants, 199 inscrits), en remplacement de M. Dufau nommé procureur général, il changea d'opinions à partir de cette époque et devint un ministériel fervent.
Réélu dans le même collège, le 4 novembre 1837, par 171 voix (172 votants, 234 inscrits), il fut nommé directeur des affaires civiles au ministère de la Justice le 20 juillet 1838, dut se représenter de ce chef devant ses électeurs.
Il fut réélu, le 18 août 1838, par 171 voix sur 176 votants, puis, le 2 mars 1839,par 179 voix, sur 186 votants.
Appelé aux fonctions de premier président à la cour de Riom le 2 novembre 1839, M. Lavielle dut encore une fois solliciter les suffrages de ses électeurs qui le renommèrent, le 7 décembre 1839, avec 156 voix (216 votants), contre 59 à M. Nogué, maire de Pau. Durant cette session, M. Lavielle avait voté :
- pour l'adresse de 1839,
- pour la dotation du duc de Nemours,
- pour les fortifications de Paris,
- pour le recrutement,
- contre les incompatibilités
- et contre l'adjonction des capacités.
Réélu, le 9 juillet 1842, par 194 voix (262 votants, 306 inscrits) contre 55 à M. Nogué, il vota pour l'indemnité Pritchard, et fut nommé conseiller à la Cour de cassation le 18 août 1844.
Obligé, pour la troisième fois. de se représenter devant ses électeurs, il fut de nouveau réélu le 22 septembre 1844, par 247 voix (253 votants), et, aux élections générales du 1er août 1846, par 268 voix (290 votants, 356 inscrits).
La révolution de février 1848 le rendit à la vie privée.
Admis à la retraite, comme conseiller à la Cour de cassation, le 20 mai 1863, il était chevalier de la Légion d'honneur.